samedi 13 mars 2021

Au bord de l'eau

 

La Terre est constituée de deux-tiers d'eau, dont la surface se réchauffe depuis une cinquantaine d'années, deux fois plus vite qu'elle-même.

La chaleur de surface ne disparaît pas, elle s'enfonce dans la profondeur des océans.

Compte tenu du volume, la chaleur ainsi accumulée est 100 fois plus importante que celle de l'atmosphère.

Le réchauffement de cette dernière augmente le volume des pluies. Ce phénomène provoque une augmentation de l'évaporation et du réservoir d'eau que nous avons au-dessus de nos têtes. 

Une augmentation de 1° correspond à 7% d'eau en plus. Et quand cette eau refroidit, il pleut.

Pour 2050, on a le choix entre +2° ou +6°. C'est nous qui avons la main!


                                                                                                                        

En juin 2010, St-Aygulf, au fond. . 

 Les étangs de Villepey à droite.

Quand la température de l'eau s'élève, son volume augmente. Pour la mer, l'élévation est d'environ 1 mm par an.

La fonte des glaces, pour sa part, est responsable d'une augmentation de 3 mm par an.

Parfois, mais de façon beaucoup moins importante, la Terre remonte quand elle s'allège du poids des calottes glaciaires, épaisses de plusieurs km et vieilles de 20 000 ans.

Pour le siècle dernier, la montée de l'eau a été d'une quinzaine de cm, avec une accélération que l'on sait maintenant mesurer.

Les hommes croient parfois qu'ils peuvent échapper aux lois de la physique.

Mais ils se trompent, par ignorance ou par insouciance.

Même quand ils vivent au bord de l'eau, comme à FRÉJUS, à SAINT-RAPHAËL ou à ROQUEBRUNE.

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