mardi 30 septembre 2025

Rachline et Masquelier se distinguent encore

 

Notre Région PACA s'est engagée depuis 1 an à créer un Parc naturel régional pour mettre en valeur et mieux protéger les territoires des Maures, de l'Estérel et du Tanneron. Il s'agit du territoire en vert foncé de la carte.

Les Parcs naturels régionaux ont notamment pour mission la protection du patrimoine et des paysages, le développement économique et social et la mise en cohérence de l'urbanisation. Le déclencheur de cette action est essentiellement dû au gigantesque incendie des Maures, il y a 4 ans.



Une charte va être élaborée avec les habitants pour gérer les 15 prochaines années. Mais des actions concrètes, nous dit la Région, vont déjà se mettre en place, comme la mise en synergie des zones Natura 2000 (listes de survie des espèces vivantes menacées) et l'encadrement des engins motorisés dans les espaces naturels.

Sur 53 communes concernées, 6 n'adhèrent pas, dont... Fréjus et Saint-Raphaël.

La collaboration Rachline-Masquelier de "l'écologie intelligente" se distingue une nouvelle fois. Le couple réfléchit, paraît-il.

Il nous ont déjà fait le coup avec la nouvelle ligne TGV. Ils restent silencieux pendant des années et quand les problèmes arrivent, ils se font les défenseurs de ce qu'ils ont fait mine d'ignorer.

Il est vrai que le Président de la Région, c'est Muselier et que ce Muselier-là, les deux compères l'ont dans le nez.

Toutefois, le nouveau préfet du Var participe au projet en tant que coordonnateur. 

Cela devrait les faire réfléchir un peu plus vite.

L' intersyndicale UNSA, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU, Solidaire, vous propose de rejoindre la manifestation organisée jeudi 2 octobre à 10h30, au rond-point Kennedy à Saint-Raphaël.

lundi 29 septembre 2025

Le conseil municipal du 25 septembre 2025

 

Ce conseil était annoncé à 14 heures sur le site officiel de la ville. Nous avons été quelques-uns à trouver porte close. Si même la com dysfonctionne, c'est à désespérer...


                 

L'annonce du prochain conseil, sur le site officiel, a été faite le lendemain, ce qui sera bien sûr fort utile...

Le conseil a donc commencé à 18 heures, au moment où les cloches de la cathédrale voisine se sont mises à sonner, privant le public du début de la messe rachlinienne. Ce fut d'ailleurs toujours compliqué ensuite, parce que l'acoustique était mauvaise et parce que les écrans , qui servent de support aux débats, sont réservés aux seuls élus.

L'opposition était représentée par Michelan, Bonnemain, Icard, Sert ainsi que Fernandes (de retour) et Soler, qui resteront muettes pendant la séance. Fradj, Campofranco et Poussin étaient absents, comme d'habitude.

On a beaucoup parlé finances à ce conseil.

Le maire a commencé par se féliciter longuement de sa bonne collaboration avec Masquelier pour gérer l'agglo. Il s'agissait, en effet,  de commenter le rapport annuel faisant le point sur les réalisations communes. Ce passage et les délibérations qui ont suivi sont intéressantes car elles nous éclairent une nouvelle fois sur le fonctionnement de l'équipe Rachline.

On arrose les associations:

Après les subventions, on arrose 6 mois avant l'élection, les associations qui comptent le plus d'adhérents ou qui sont bien en cour, en mettant du personnel communal à disposition.

On gère avec un miroir aux alouettes:

Ces délibérations nous montrent de quelle façon la majorité RN utilise sans cesse le "miroir aux alouettes" comme outil de gestion et de communication.

Elle annonce des projets d'importance, utiles, et que toute personne censée pourrait être en mesure d'approuver.

Ce soir-là, on a mis sur la table, l'extension de l'école Aubanel, la construction de la maison des associations de la Tour de Mare, la mise en valeur de la "mosquée" Missiri et la construction d'une maison des associations à Fréjus-plage. On n'a pas évoqué le stade de foot, le pôle de formation de la Base, ni l'école-usine de la Baume, mais la logique est la même.

On fait le buzz, on tire des plans sur toutes les comètes, puis le temps passe, le temps passe, les juges rappellent avec leurs mots à eux qu'ils ont "cramé la caisse". 

Le préfet menace de mettre la ville sous tutelle, et la plupart des projets disparaissent ou endettent encore un peu plus la ville. On a connu ça avec le stade de foot, par exemple et ça traîne avec d'autres projets, comme le transfert des services techniques de la ville.

De surcroît, Rachline engage la ville par de multiples études ( souvent inutiles, puisque irréalistes) sur le temps long, qui priveront la nouvelle équipe municipale d'autonomie. Et ce n'est pas rien!

Le bulletin communal est rempli de ces "miroirs". Les "alouettes" s'envolent et le contribuable paient la com, le papier et les journalistes de la ville.

vendredi 26 septembre 2025

Ils jouent avec nos déchets 4/4

 

Le dernier rapport de la Cour des comptes, paru en décembre 2022 était assez critique sur la gestion de l'ensemble.

(intégralité du rapport: https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2023-10/PAR2022-1479.pdf)

Je vous livre quelques extraits de ce rapport, avec un glossaire à la fin. Les commentaires me semblent superflus.

Les rapporteurs écrivaient ainsi:

- " Le SMiDDEV* confie la plupart des missions dont il a la charge à des sociétés privées dans le cadre de marchés publics, prestations qu’il refacture à ses membres...

- la question de l’utilité propre et de l’existence même du SMiDDEV, du fait notamment de son intervention actuelle quasi exclusive au profit de la CAVEM*, des stratégies différentes arrêtées par la CCPF* et ECAA* en matière de réduction des déchets à la source mais aussi des orientations de la CCPF et de la commune de Bagnols-en-Forêt, continue de se poser...

- la chambre estime qu’il n’est pas logique et rationnel que ce soit le SMiDDEV et non la CAVEM qui soit actionnaire de cette SPL alors que la CCPF, également membre du SMiDDEV, en est, elle, actionnaire. En outre, le choix de créer une nouvelle structure juridique qui s’ajoute à des structures existantes qui se superposent induit nécessairement des coûts de fonctionnement supplémentaires et ajoute une couche de complexité dans un système qui l’est déjà suffisamment...

- Ce projet structurant, qui semble sur le principe intéressant et novateur, paraît cependant engager le SMiDDEV, et par conséquent la CAVEM, dans une démarche techniquement et financièrement risquée, d’autant plus que la CCPF n’est pas impliquée dans le montage et n’envisage pas d’utiliser cet équipement. De fait, le SMiDDEV porte seul ce projet qui nécessite en l’état 29 M€ d’emprunts...

- Au surplus, il convient d’ajouter les 29 M€ d’emprunts prévus pour le projet de construction de l’UVM* et la quote-part de la dette contractée par la SPL* du Vallon des Pins
(15 M€) pour le compte du SMiDDEV actionnaire, pour lesquels il a été demandé une garantie d’emprunt de plus de 2 M€ à la CAVEM alors qu’elle n’est pas actionnaire de la SPL."


Et puisque la Cour des comptes a du mal à s'y retrouver, même sans commentaires, il me paraît utile de joindre ce glossaire.

SMIDDEV: syndicat mixte du développement durable de l'Est-Var, établissement public qui gère à la place de l'agglomération

CAVEM: ancien nom de l'agglomération

ECAA: Estérel Côte d’Azur Agglomération, nouveau nom de l'agglomération

CCPF: Communauté de communes du pays de Fayence

UVM: Unité de valorisation multifilière, nom moderne de l'usine de tri mécano-biologique

SPL: Société publique locale, qui est une société anonyme détenue par les collectivités locales

jeudi 25 septembre 2025

Ils jouent avec nos déchets 3/4

 

Le reste est broyé, puis dirigé dans des digesteurs permettant de récupérer le méthane, qui sert à sécher les restes appelés combustibles solides de récupération (CSR). 

Ces derniers, qui contiennent encore ce qu'un tri manuel rigoureux à la maison ou en bas des immeubles aurait permis  d'éviter (textiles, plastiques...), sont envoyés dans des fours, pour être brûlés. Ils dégageront des restes de chlore et de la dioxine, il ne faut pas être trop difficile. 

Ce qui n'est ni recyclé, ni valorisé est enfouis dans le nouveau trou voisin, qui répond au doux nom de Vallon des pins et qui a coûté environ 15 millions.

En fait, il ne faudrait pas parler de trou, mais  d'installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

 Cet ISDND est très très grand. Il est prévu pour recevoir les déchets ultimes de notre agglo. 

Mais pas seulement. Il accepte ceux de la Dracénie, du Verdon, de Cannes, du canton de Fayence et peut-être même de Grasse, si je ne me trompe pas.

Ça en fait des camions sur la petite route qui monte à Bagnols depuis Fréjus!

La plupart des usines de tri TMB ont été victimes d'incendies. Le plus souvent, cela est dû au mauvais tri de produits contenant des batteries lithium-ion qui s'enflamment de façons inopinées.

Celle de Bagnols-en-Forêt est installée en pleine forêt de l'Estérel (vive le grand Site de France!) et proche d'habitations et de résidences de loisirs.

 

                                 

Mais il n'y a pas que les frais liés aux trous et à l'usine pour faire monter notre taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui est corrélée à  notre taxe foncière.

Une taxation incitative, ne faisant payer que ce qui est produit, encouragerait un véritable tri à la source, ferait diminuer l'impôt et serait meilleur pour l'environnement.

Il faut aussi compter avec le transport et le traitement des déchets résiduels ménagers et des déchets ultimes. Ils ont été attribués en mars dernier à Azur Valorisation pour la bagatelle de 4 millions d'euros.

Azur Valorisation? Connais pas! Quésako ? 

Il suffit de chercher un peu et on trouve qui est derrière l'Azur: c'est Pizzorno, bien sûr!

Les camions Pizzorno, vous ne pouvez pas les ignorer, ils ramassent vos poubelles tous les jours!Ce qui avait provoqué l'arrêt du site en 2011.

C'était la belle époque. Un maire du coin assurait l'industriel, un autre était devenu son administrateur, le prix des déchets était à son apogée...

(à suivre)

mercredi 24 septembre 2025

Ils jouent avec nos déchets 2/4

 

Je vous le disais dans l'article d'hier, les élus locaux sont passés outre, quel que soit le coût de l'opération et la faiblesse des subventions susceptibles d'être obtenues.

                                            

Ceux qui sont à la manœuvre en ce moment, sont le président de l'agglo Masquelier et son associé de Fréjus, Longo, adjoint au finances de Rachline.

Pour la construction de l'usine, nos élus comptaient sur 9 millions d'aide de l’État (dont je vous rappelle qu'il ne voulait pas des TMB à l'époque) et 9 millions de la Région (présidée par Muselier).

Las, les sous ne sont pas arrivés. L’État (cohérent) n'a refilé que 1 million et la Région 3 millions seulement.

Résultat des courses, le contribuable local doit payer et la facture va grimper.

                         

Je résume:

Le beau bazar revient à 34 millions.

Les élus nous ont balladés en disant que c'était pas cher, que les autres paieraient, que l'agglo ne devrait payer que 16 millions...

Eh bien, non. L'agglo du couple LR/RN va payer 30 millions. Chapeau messieurs!

Les élus du Smiddev ont eu raison de revoir le montant de leurs indemnités en 2023, ils n'ont pas démérité.

Car, comme le disait le RN Longo,"Nous sommes très vigilants avec les deniers publics."  Vous pouvez 

regarder à ce sujet:

https://forumjulii.blogspot.com/2023/09/ils-adorent-les-dechets.html

(à suivre)

mardi 23 septembre 2025

Ils jouent avec nos déchets 1/4

 

La journée du patrimoine a permis de visiter l'usine multifilière de traitement des déchets des ordures ménagères, installée dans l'Estérel, sur la commune de Bagnols-en-Forêt.

 

 

 

Sur la photo ci-dessus, on peut voir la surélévation de l'ancien tas de déchets, fragile, qui a été utilisé jusqu'à ces derniers mois. 

Comme nous l'avions annoncé avant et pendant l'enquête publique, des failles géologiques existent et des mouvements de terrain sont possibles. Un mur de soutien s'est d'ailleurs effondré pendant la construction et les préfets successifs ont dû accorder plusieurs dérogations pour continuer à empiler les ordures non triées sur le tas n°3. 

Pour l'instant, la surélévation et le mur tiennent, et depuis quelques mois les restes sont enterrés dans un beau trou tout neuf, situé à proximité. 

Quant aux restes de repas qu'il faudrait séparer, ils ont disparu...

 

 

 

Ce trou est géré par une société publique locale (SPL) dont le président du conseil d'administration est le maire du village. Des adjoints de Rachline, maire de Fréjus, font partie des administrateurs.

C'était une journée grand public.

A l'évidence, il s'agissait de faire passer un bon moment aux visiteurs, en projetant un petit film, en apercevant l'intérieur de l'usine à travers une baie vitrée et en répondant à quelques questions, tout en restant évasif quand elles étaient un peu trop précises.

L'usine était au repos, il n'y avait ni les camions, ni la poussière, ni les odeurs. Un vrai bloc opératoire aseptisé et propre comme un sou neuf.




Dans le format choisi, les organisateurs ont très bien fait le boulot qu'on leur a confié. Ils ont même donné des cadeaux recyclés aux visiteurs. 

De quoi se sentir écolo par le sacre conjoint de Véolia et du Smiddev. Formidable, non?

Lorsque les décisions de construction de cette usine ont été envisagées, il y a une dizaine d'années, l'Etat n'y était pas favorable. 

Il déconseillait le tri mécano-biologique (TMB) sur ordures ménagères résiduelles (OMR) et ne s'engageait pas à participer à son financement. 

Les élus locaux étaient passés outre, quel qu'en fût le coût.

Un véritable tri à la source, réellement expliqué et encadré par les collectivités, n'a pas été réalisé. Les quelques rares "ambassadeurs du tri" ne pouvaient pas permettre une réelle prise de conscience, quand le consumérisme sans frein restait la règle. 

Il n'était pas question de toucher au mode de vie au quotidien. L'argumentaire utilisé par les élus consistait à affirmer que l'incivisme et le tourisme local ne permettaient pas d'avoir confiance dans la population pour parvenir à un tri satisfaisant.

On a donc bétonné une usine surdimensionnée pour les besoins locaux, susceptible d'accepter les déchets de provenances plus éloignées.

(à suivre)

lundi 22 septembre 2025

Francs-maçons!

 

Quelques lignes dans Var-matin proposaient d'assister à une conférence sur la franc-maçonnerie, à l'occasion de la journée du patrimoine.

Pourquoi pas?

Un conférencier, anonyme jusqu'à la fin de son discours, s'est chargé de nous aider à "comprendre ce qui est caché."

Il a parlé de "liberté, de savoir et de connaissance dynamique, de la peur et de l'intime". Tout cela était pétri de bonnes intentions et les propos étaient intéressants.

Il s'agissait "d'aider l'humanité à progresser."

Dans ma vie professionnelle, j'ai été approché de nombreuses fois par des francs-maçons, mais je suis toujours resté très distant. Les symboles, les rites, les alliances secrètes (discrètes dirait le conférencier)... Je préfère le grand jour à la pénombre d'un temple.

Encore que celui de Saint-Raphaël est très grand et très beau. Installé près des cabinets médicaux d'Epsilon III, il respire la puissance et a dû coûter une fortune. 

Il y aurait 1 200 frères et sœurs dans l'agglomération, ce n'est pas rien!

On ne fait pas de politique ici, m'explique le frère très sympa qui me fait visiter la maison. 

Ainsi donc, il n'y aurait aucun rapport entre la politique et la franc-maçonnerie?

Pourtant, dans la salle d'accueil, une plaque précise que Ginesta (ancien maire) a inauguré les lieux en 2017. Mais c'est pas politique. C'est mémoriel, comme pourrait dire Masquelier...

Deux ans plus tard, le député Michel-Kleisbauer (Modem) tenait des propos étranges.

Dans le Var-matin du 28 janvier 2019, un an avant la municipale de Fréjus, il expliquait qu'il soutenait la liste de droite Les Républicains et non celle de Bonnemain, car il n'avait pas confiance en lui.

Le journaliste rapportait alors ses propos: "Je ne soutiendrai pas la démarche de M. Bonnemain qui n'est pour moi, pas quelqu'un de confiance (sic)! On m'a expliqué que comme je n'étais pas franc-maçon, jamais je ne serai élu à Fréjus! Partant de là, je continue mon chemin avec des gens bien qui en ont ras-le-bol de ces clans, de ces petits groupes d'intérêt qui veulent à tout prix faire main basse sur l'outil municipal pour leur propre intérêt."

Avec des propos pareils, le Bonnemain était habillé pour l'hiver. Mais il revient. Dans quelques jours, il va nous présenter sa liste muselière apolitique-apartisane-transpartisane...

Que de la magouille? 

Allons donc. "Ce qui sauve, c'est l'amour" disait le conférencier, "les francs-maçons veulent perfectionner leur conscience. On ne peut se développer qu'en allant vers l'autre."

"Vaste programme," aurait dit de Gaulle.

vendredi 19 septembre 2025

De l'utilité des manifestations

 

Il faut féliciter le rédacteur en chef que vient de recruter le milliardaire Xavier Niel. 

Dans l'édito du Var-matin d'hier, à quelques heures des manifestations syndicales, il s'interroge gravement: "Manifester sert-il encore à quelque chose?"

Et comme il est savant, il nous livre aussitôt la réponse: "Une brève analyse de l'histoire démontre (sic) le contraire," avant de tenter de faire comprendre que tout cela, c'est du temps perdu."La démocratie s'est lassée des manifestations."

On lui rappellera, de mémoire, les manifestations des infirmières dans les années 80, qui ont débouché sur leur professionnalisation, celles pour le droit à l'avortement qui furent suivies de la loi Veil, le retrait du contrat première embauche (CPE) proposé par de Villepin, les manifestations sur les retraites des années 2000...

Le résultat des manifestations n'est pas binaire (on manifeste, on obtient).  

Elles peuvent enclencher des mouvements de grèves, exercer des pressions sur les gouvernements si elles emportent l'adhésion de la population (sondages). Elles sont souvent des moments de rencontres, de dynamisation et de réconfort, ce qui n'est pas négligeable non plus.

 

 

 

Ce nouveau rédacteur en chef vient tout droit de BFM Nice Côte d'azur, propriété du milliardaire Rodolphe Saadé.

Saadé et Niel se disputent la presse de PACA pour qu'il n'y ait plus qu'un titre avant la présidentielle.

Les absences de parutions de Var-matin, ces derniers jours, et l'arrivée du bonhomme font-elles partie de ces enjeux? 

Les deux milliardaires travaillent déjà ensemble sur l'intelligence artificielle, depuis près de deux ans dans leur start-up Kyatui.

En attendant de savoir quel sera notre futur journal local, je rappellerai à ce journaliste pressé les propos du rapporteur des Nations Unies, chargé des droits à la liberté de réunion: "Dans de nombreux pays, lorsqu’une manifestation n’a pas été déclarée aux autorités, elle est jugée illégale." 

 C'est le cas de la France où soit le maire soit le préfet doivent être prévenus au moins 48 heures à l'avance. 

Il dit également que "l'obligation de demander une autorisation préalable pour tenir une manifestation pacifique est contraire au droit international."

En attendant, nous étions 230 hier, à Saint-Raphaël, à penser que cela valait le coup de manifester..

jeudi 18 septembre 2025

Le "mur" de la dette a écrasé le mur climatique

 

Dix ans après l'accord de Paris, le "mur" de la dette a écrasé le mur climatique.

Le désengagement de l’État pour l'écologie a débuté bien avant la dissolution de 2024, mais la dissolution n'a rien arrangé.

Les premiers ministres ont défilé  et les dossiers sont restés dans les tiroirs.

Une planification, serait indispensable pour traiter ces dossiers de longs termes et permettre qu'ils résistent à la valse des postes ministériels. 

Il n'en est rien. La planification n'existe pas.

La troisième programmation pluriannuelle est inexistante. Les entreprises du secteurs souffrent par manque de visibilité. Le pays souffre et nous avec: 59 nuits tropicales à Toulon, un peu moins chez nous.

Quelles orientations pour les énergies renouvelables, la voiture électrique, les usines de batteries et les fermes solaires?

La Cour des comptes, elle-même, s'inquiète. Dans son rapport de mardi dernier, elle réclame une véritable transition qui "doit être menée sans délai et idéalement de façon coordonnée."

Elle constate "que depuis plusieurs mois, la préoccupation écologique semble être passée au second plan de l'actualité du fait d'autres priorités."

Attal a supprimé des normes au nom de la simplification, pour faire plaisir à la droite et à l'extrême droite.

Le Maire a bloqué la loi de programmation depuis Bercy.

Barnier a fait un peu en sortant le troisième plan national d'adaptation au changement climatique.

Bayrou n'a rien fait, comme à l'Education nationale il y a 30 ans.

Résultat de ce bazar, la baisse des gaz à effet de serre n'ont baissé l'an dernier que de 1,8% contre 5,8% l'année d'avant, avant de repartir à la hausse cette année.

La programmation pluriannuelle de l'énergie devait être prête en ... 2023.

Alors, Lecornu?

Militant de l'UMP à 16 ans, il fait partie de ces politiciens a l'échine souple qui ne vivent que de la politique. 

UMP/LR proche de Le Maire, il a codirigé la campagne de Fillon, avant de rejoindre Macron et de se faire virer des "Républicains". 

Il fut alors secrétaire d’État de Nicolas Hulot à l'environnement, où il fut chargé de la fermeture de Fessenheim, des déchets du nucléaire, de la centrale de Flamanville et de la fermeture des centrales à charbon.


 

mercredi 17 septembre 2025

Une bonne nouvelle

                                 

                                                                                      "Partir du réel, pour aller à l'idéal"

 

 L'élection municipale aura lieu les 15 et 22 mars 2026.

Les colistiers réunissant les partis de gauche, les écologistes, des syndicalistes et des Fréjusiens engagés pour défendre les valeurs de la République, se sont réunis le week-end dernier.

Des échanges animés, créatifs et menés dans la bonne humeur, ont rassemblé les 32 premiers engagés. On y retrouve quelques têtes connues, mais aussi de nombreux nouveaux venus.

Tous ont la même foi dans la raison et dans le progrès humain. 

Ils ont parfois vécu des passés séparés mais construisent aujourd'hui, ensemble, un futur commun pour Fréjus.

 Ces militants sont déterminés à sortir l'extrême droite et à empêcher le retour des droites, qui ont en commun d'avoir ruiné la ville.

Les groupes de travail ont été définis, le nom de la liste a été arrêté et une place est réservée pour une quinzaine de personnes qui souhaitent la rejoindre.

mardi 16 septembre 2025

Appel à manifester jeudi 18 septembre

 

 

 

Le gouvernement Bayrou est tombé, incapable d’obtenir la confiance du Parlement sur un budget injuste. 

C’est la conséquence logique de choix politiques qui, encore une fois, faisaient porter l’effort sur les plus fragiles, les salariés, les retraités, tandis que les plus fortunés restaient épargnés.

Cette chute traduit une crise démocratique et révèle l’incapacité du président Macron à entendre et à répondre aux aspirations sociales

Avec un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement, c’est bien un profond changement de cap qui est attendu.

Cet autre cap doit reposer sur des politiques plus justes socialement, plus justes fiscalement.

Le 18 septembre à l'appel des syndicats UNSA, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, FSU et SOLIDAIRES, c'est cette exigence qui sera réclamée à travers les appels à la grève, aux rassemblements et aux manifestations.

Rassemblement intersyndical, jeudi 18 septembre à 10 heures 30, au rond-point Kennedy, face au port de Saint-Raphaël.



lundi 15 septembre 2025

Le local du Comité de défense des intérêts généraux de Fréjus plage

 

Fréjus n'arrive plus à porter sa dette. Le préfet a bloqué son dernier budget et a envisagé la mise sous tutelle de l’État. Nous sommes une des villes les plus endettées de FRANCE.

Malgré cela, Rachline a décidé de construire un parking souterrain de 409 places, profond de 19 mètres, au bord de la plage.

Il fait fi de la dette, du coût démentiel de son projet, des vrais besoins des Fréjusiens, des risques de submersions liées au réchauffement et de la stupidité de faire venir les bagnoles sur une plage.

La facture prévue est de 15 millions, soit 36 674€ la place!

Pour réaliser cette ineptie, Rachline a voulu abattre le bâtiment du Comité de défense des intérêts généraux de Fréjus-Plage qui réunit les habitants depuis près d'un siècle, ainsi que la poste qui est à côté. Au-delà des murs, il s'attaque aussi à la vie associative, comme il l'a fait avec les centres sociaux ou l'Association pour la Qualité de la Vie de la Tour de Mare.

Fort de nombreux soutiens, le Comité se défend depuis 2017.

Sur X, Rachline  vient d'annoncer que le tribunal considérait la ville comme propriétaire des lieux (cf ci-dessous). 

Si cela s'avère exact, il voudra aussitôt commencer les travaux de son parking.

Je ne doute pas que le Comité fera appel de cette décision.

 

 

vendredi 12 septembre 2025

Le nouveau racisme, un outil construit pour atteindre le pouvoir

 

Le racisme est utilisé par nombre de gouvernants et candidats, pour dissimuler le démantèlement construit et généralisé de l’État social. 

Leur objectif est d'élargir le camp généralement dévolu aux classes dominantes, en attirant des groupes sociaux qui n'auraient jamais dû se trouver dans ce camp: les pauvres soutenant les classes possédantes, ou les populations postcoloniales soutenant des partis racistes, par exemple.

Quelques tentatives législatives ont eu lieu, pensant effacer le racisme par une modification de la constitution.

Il s'agissait peut-être de faire oublier la suppression de l'ISF et la flat tax (taux d'imposition forfaitaire fixe, limité à 30%, quel que soit le montant des revenus) et de camoufler l'enrichissement des très riches. La France se trouve en troisième position des pays ayant le plus de millionnaires, après les États-Unis et la Chine.

L'article 1er de la Constitution précise, entre autre, que "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion."

Le législateur avait inscrit le mot "race", en référence à l'histoire du XIXe siècle (la colonisation) et à celle plus récente du génocide lié au nazisme.

Il a essayé de supprimer le mot "race" de cet article le 12 juillet 2018 par un amendement  précisant que la France "assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion".

A l'assemblée, ce jour-là, les députés du Rassemblement national étaient absents. Quant à l'amendement, il fut définitivement enterré. L'article 1er n'a pas été modifié et rien n'a changé dans l'opinion. Le racisme est toujours là et bien là.


Les scientifiques ont démontré de façon définitive que les "races" n'avaient aucun fondement puisque notre patrimoine génétique est commun à 99,8% et que les apparences extérieures sont négligeables par rapport aux écarts biologiques existant chez les individus d'une même population.

Il fallait donc trouver autre chose pour discriminer. L'écart était grandissant entre ceux qui étaient indifférents aux différences et ceux qui les mettaient en avant.

Quelques intellectuels s'y sont mis, en développant depuis quelques décennies, un nouveau racisme bâti sur l'idée d'incompatibilité des cultures, beaucoup plus présentable. 

L'enjeu majeur apparent est devenu celui de l'identité nationale, prétendument menacée par les "hordes" venues de l'extérieur et par celles qui sont déjà à l'intérieur. Des politiciens se sont emparés "de la bonne idée". Avec le "grand remplacement", "on est chez nous", les controverses sur l'islam, "la valeur travail" dévaluée par "l'assistanat", "le droit à la sécurité première des libertés" et beaucoup d'autres slogans. Finalement, des gouvernants et des partis ont réussi à capter des populations qui n'auraient jamais dû se retrouver là où elles sont maintenant.

La question raciale est ainsi devenue un axe structurant de certains groupes dominants, pour mieux asseoir leur pouvoir. 

Ils tentent de montrer que le pays tombe à cause des étrangers, responsables du démantèlement de l'école (qui n'apprend plus à cause de leurs présences dans les classes), de l'hôpital (qui les soigne gratuitement), de la Sécu (qui leur rembourse les balnéothérapies), de la justice et des prisons (qu'ils saturent). 

Pour ceux qui les croient, la chute du pays est donc due aux étrangers ou à leurs héritiers et non à leurs politiques anti-sociales qui enrichissent les plus riches, appauvrissent les plus pauvres et détruisent à bas bruit les services publics.

Le problème, c'est que ça marche...

jeudi 11 septembre 2025

Message pour les climatosceptiques

 

Un tiers de la population serait encore climatosceptique.

En 2019, le premier tract que nous distribuions avec mon épouse fut l'objet de rires, de moqueries et même de crachats à Saint-Aygulf.

Il n'y avait rien de révolutionnaire, pourtant. J'avais juste écrit: "avec le réchauffement mon corps sera de moins en moins à l’aise car, comme le vôtre, il ne sait pas fabriquer du froid. Avec le réchauffement, pour permettre à mes reins, mon cerveau et à l’ensemble de mes organes de se maintenir à 37°, il va devoir évaporer de plus en plus d’eau dans un air très humide et trop chaud." C'est le premier article de ce Blog.

Que sait-on aujourd'hui des effets du réchauffement sur les corps?

Dans l'Est-Var, nous vivons une hausse moyenne de température par rapport à la période préindustrielle de 2,2°. C'est le plus fort réchauffement du pays, dont la moyenne n'est que de +1,9°.

Pour la fin du siècle, l'Etat mise sur + 4°, mais le pire scénario envisagé par Réseau action climat France pourrait atteindre + 7° en été.

L'association de jours à plus de 40° et de nuits à plus de 20° deviendra la norme. Des pointes à 50° pourront être mesurées ponctuellement.

Les corps auront du mal à maintenir leurs températures internes dans des limites acceptables. Le premier organe touché sera le système nerveux central. Il ne supporte pas les températures supérieures à 41° et réagit en provoquant des vertiges, des nausées et des pertes de connaissance. Puis ce sera le tour des différents organes  du corps, mettant en jeu les pronostics vitaux.

Les plus de 75 ans seront les plus touchés, mais personne ne sera épargné, même les jeunes en bonne santé, qui verront leurs apprentissages amoindris. Les autres personnes vulnérables seront les populations les plus modestes vivant dans les appartements mal isolés et les femmes dont les bouffées de chaleur mal régulées fatigueront les organismes.

Les problèmes de santé mentale se multiplieront en raison des nuits sans sommeil et de l'anxiété liée à la situation, tout en diminuant l'efficacité des défenses immunitaires de tous.

Une municipalité responsable devrait afficher dans ses priorités l'aide à l'isolation des logements des plus modestes, des écoles et de l'hôpital.

mercredi 10 septembre 2025

Le TGV, l'Europe et nous

 

Beaucoup sont préoccupés du devenir de la LNPCA dans notre coin.

Aujourd'hui, la municipale approche et devant le désastre annoncé, (gare de Saint-Raphaël réduite), les politiciens locaux s'agitent.

Rachline et Masquelier font semblant de s'opposer au projet, pour lequel ils sont restés inertes pendant des années, laissant tous les grands élus de la ligne se battre pour qu'elle avance. 

Bonnemain, lui, soutient le projet, car "s'y opposer relèverait d'une attitude rétrograde" et irait surtout à l'encontre de la volonté du président de région.

Tu soutiens mon TGV et je soutiens ta candidature. Elle est pas belle la vie...

 

"Notre parti c'est Muselier! 

Notre parti c'est Muselier!" 

Chantait la droite émoustillée, 

Dans la bonne rue Montgolfier.


Mais revenons à la LNPCA. Elle n'est pas un bout de rail isolé au bout du Var, mais fait partie d'un projet européen beaucoup plus vaste. 

Cependant, chez nous, compte tenu de la configuration (Mer, Estérel, densité de population, coût faramineux, faible gain de temps), rien ne justifie la LNPCA. 

La ligne actuelle, rénovée et harmonisée en outils gérant les flux, peut tout à fait supporter le trafic international et la desserte des petites gares de proximité qui devront être rouvertes. 

On perdra quelques minutes? 

La belle histoire, on économisera quelques milliards pour l'école, les hôpitaux et tous les services publics.

Le réseau TGV européen comporte actuellement 8 500 km de voies. 

La Commission européenne a pour objectif de tripler le nombre de passagers d'ici à 2050.

La Communauté européenne du rail (CER), qui regroupe les industries liées au ferroviaire et rassemble les sociétés nationales de chemin de fer pour assurer la gestion du réseau, multiplie les pressions pour couvrir le territoire européen.

Nombreux sont ceux pour qui quelques pièces manquantes dans la toile d'araignée européenne, est absolument insupportable.

La CER plaide pour construire 40 000 km de voies nouvelles d'ici à 2050, en sachant que le prix moyen du km est de l'ordre de 20 millions d'euros (beaucoup plus chez nous).

Pour l'instant, seul le trajet Paris-Londres-Amsterdam fonctionne entièrement à 300km/h, sauf sous le tunnel de la Manche.

Tout le reste est morcelé, mais les lignes TGV avancent un peu partout en Europe.

Dans la péninsule ibérique, la ligne Vigo-Porto-Lisbonne sera achevée en 2032 et la ligne Lisbonne-Madrid est sur le point d'aboutir.

Au Royaume-Uni la ligne Londres-Birmingham sera terminée dans cinq ans.

A l'Est, la Pologne va développer 1 500 km de lignes TGV et relier son réseau avec les 870 km devant relier la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie.

La République tchèque, de son côté, deviendra un nœud ferroviaire important avec cinq lignes au départ de Prague et une au départ de Brno.

Dans une approche globale, sur le papier, ce souci unitaire peut paraître cohérent (le train produit moins de CO2 que l'avion).

Mais dans l'Estérel, avec une planète qui souffre, on doit s'interroger sur la masse des destructions face aux quelques minutes de gain.

Ne confondons pas "progrès technoscientifique" et "progrès social et humain".

 

"Notre parti c'est Muselier! 

Notre parti c'est Muselier!" 

Chantait la droite émoustillée, 

Dans la bonne rue Montgolfier.


mardi 9 septembre 2025

Déambulation à la fête des associations de Fréjus

 

 Rachline ne fait plus partie du troupeau. Cette année encore, Marine Le Pen n'a pas fait sa rentrée à Fréjus. Ses anathèmes vont pleuvoir sur l'ancien bassin minier du Pas-de-Calais.

La fête lepéniste est finie.

La fête des associations commence. 

C'est l'agréable occasion de revoir les voisins, les amis, d'anciens collègues et quelques résistants encore debout.

On a quelques nouvelles des perdus de vue. On rencontre des gens nouveaux, riches d'échanges et de non conformisme.

Bref, c'est le village.

C'est aussi le miroir grossissant de la sociologie de la ville.

Nombreux sont les bénévoles qui se dépensent pour permettre de mieux vivre dans la cité et on ne peut que les encourager et les féliciter.

De nombreuses associations se débrouillent pour lutter contre les maladies avec les moyens du bord, surtout chez les enfants.

Quelques associations pourtant, sont déjà des sociétés commerciales qui se glissent dans les interstices abandonnés par le service public et marchandisent ce qui ne devrait pas l'être.

Dialoguer sur l'avenir de la ville est parfois devenu difficile: "A la réunion, on nous a bien dit de ne pas parler de politique, c'est interdit". Quelle réunion a bien pu priver de parole cette présidente d'association?

Que de changements profonds en quelques années! 

A bas bruit, mais de façon certaine, je constate que l'extrême droite a su capter, puis organiser, les ressentiments sociaux autour de ses obsessions: l'immigration, l'insécurité et l'identité nationale.

Le racisme est dominant. 

Tragique quand il est de conviction, plus superficiel quand il est gouverné par des imbécilités essentielles. 

Il peut même forcer un sourire de tristesse.

Certains manifestent avec force leur refus des migrants, mais consacrent l'essentiel de leurs loisirs à bien protéger les oiseaux exotiques.

Ils ne veulent pas des Africains, ils veulent juste leurs oiseaux. 

Une histoire de couleurs sans doute!

lundi 8 septembre 2025

L’État paient les retraites avec l'argent des élèves

 

Julien GRENET, économiste de l'Éducation, ancien normalien multi-diplômé et directeur de recherche au CNRS vient de révéler des informations essentielles sur le financement de l'école.

Par un mécanisme comptable, l’État surévalue de 10% la dépense d'éducation de notre pays.

Il le fait en fixant à 74% du salaire brut des fonctionnaires la cotisation versée pour les retraites, alors qu'elle n'est que de 17% pour les salariés du privé.

Il s'agit pour l’État de compenser le déséquilibre du régime de retraite des fonctionnaires.

Sans cet artifice, nos dépenses globales d'éducation seraient moindre et correspondraient à la réalité.

On donne ainsi l'impression de dépenser plus pour nos élèves que beaucoup d'autres pays, dans les comparaisons internationales. 

Cela permet aussi à tous les contempteurs de l'école de l'attaquer plus facilement (voir Sarkozy invité par Masquelier*).


Ils reste que le déséquilibre entre les moyens alloués au secondaire paupérise toujours l'enseignement primaire qui est un des plus mal doté de l'OCDE**. 

Quant aux salaires, ils sont tous très inférieurs à nos voisins ( -20% en moyenne).

L'enseignement primaire va voir ses effectifs fondre de 20% dans les 10 ans qui viennent.

Face à cette opportunité, les gouvernements successifs pourront:

- baisser les effectifs d'enseignants d'autant (gain 3 à 4 milliards par an),

- en profiter pour relever leurs salaires,

- alléger les effectifs des classes où la France est parmi les plus mal classées (voir**).


Réduire la taille des classes et améliorer la formation professionnelle des enseignants élèverait le niveau des élèves et permettrait à l’État d'améliorer ses rentrées fiscales.

Le problème, c'est que les gains de 3 à 4 milliards, c'est pour tout de suite. Alors que les gains en rentrées fiscales, c'est pour dans 15 ans. 

En effet, les emplois seraient mieux rémunérés et on ferait des économies en matière de chômage et de minima sociaux. A long terme l’État pourrait même récupérer davantage, que ce qu’il aurait  investi 15 ans plus tôt.

https://forumjulii.blogspot.com/2024/11/il-tire-ses-dernieres-cartouches-sur.html

**  https://forumjulii.blogspot.com/2025/07/pourquoi-la-france-est-elle-la-traine.html


vendredi 5 septembre 2025

Regard sur les élections de 2020 et 2026 à Fréjus

 

 A Fréjus, 30 800 personnes n'ont pas voté pour la liste Rachline à l'élection municipale de 2020.

7 104 seulement ont voté pour elle.



Sur les 37 904 inscrits, 23 377 n'ont pas voté du tout.

1 075 ont voté pour ce qu'ils croyaient être la gauche et les écologistes.

2 596 ont voté pour l'alliance des droites Bonnemain-Soler.

        Le sondage réalisé un mois avant l'élection mettait les listes Soler et Bonnemain à égalité, soit          environ 1 300 voix chacune. 

        Ces deux listes ont fusionné un mois avant l'élection, en refusant le front républicain, avant de se        séparer une fois élues.


S'il n'y a pas la Covid et si les citoyens ne vont pas à la pêche le jour du scrutin, Fréjus peut renaître en mars 2026.


Le vivier est dans l'abstention!

jeudi 4 septembre 2025

La guerre!

 

La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas 

au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.

                                                                            Paul Valéry

 

Ranked: Top 15 Countries by Military Spending in 2025 

Lecture: 

- budget américain, 962 milliards de dollars,

- budget français, 47 milliards de dollars.

 

 

mercredi 3 septembre 2025

Les femmes et les enfants d'abord!

 

Cet article rend compte du communiqué de presse publié par l’Unicef France, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et le collectif des Associations pour le logement (CAL).

En cette période de rentrée scolaire, au moins 2 159 enfants dorment dans la rue en France. Le quart d'entre-eux a moins de 3 ans. 

Malgré un appel des familles au 115, il n'y a pas eu de solution pour eux.

Macron s'était donné pour objectif "zéro enfant à la rue". Mais depuis 2022, leur nombre a augmenté de 30%.

Que deviendront ces enfants dans quelques années, qui ont vu leur droit à l'éducation, à la santé et au logement, traité avec mépris par une République qui semble oublier la Convention des droits de l'enfant?

Sur les 330 000 personnes sans domicile, 120 000 sont des femmes.

Ces chiffres ne prennent pas en compte les familles vivant dans les bidonvilles et les mineurs non accompagnés sans abri.

L'an dernier, 855 personnes sont mortes à la rue, dont 31 enfants.


mardi 2 septembre 2025

Poulailler's Song 3/3

 "Dans les poulaillers d'acajou, Les belles basses-cours à bijoux..."

Entre la gauche et la droite, les milliardaires choisissent toujours la droite. Et si c'est l'extrême droite, même si c'est dangereux, ils la préfèrent quand même.

"Le seul raisonnable sur le soutien aux entreprises, c'est Jordan Bardella," déclara Xavier Niel à L'Opinion (Le Monde du 12-12-2024). Je rappelle que Niel est le propriétaire de Var-matin.

En dehors de quelques titres hors système, la BBC et le service public français d'information sont parmi les rares pôles les plus indépendants dans le monde.

Il ne faut pas imaginer nos oligarques débarquant dans les rédactions pour imposer leurs vues. Tout est plus subtil. Il leur suffit de changer les équipes dirigeantes lors de l'achat ou de manifester leur hostilité à ceux qui voudraient bousculer des équilibres qui leur conviennent. Cela peut consister à investiguer sur la justice sociale et environnementale ou sur la fraude fiscale, par exemple.

Comme les ventes sont de plus en plus insuffisantes pour équilibrer les budgets, c'est la pub qui prend le relais.

Il existe une forme de solidarité entre les oligarques et ils s'achètent entre eux des espaces dans leurs propres médias.

Les chaînes d'infos en continu, ont choisi de très peu pratiquer de véritables investigations journalistiques ou de ne pas recruter des experts capables d'expliquer le complexe sans erreurs.

L'investigation est coûteuse, car il faut du temps pour aller sur place, enquêter, recouper, synthétiser.

Alors ces chaines et de nombreux journaux occupent l'espace en exploitant de plus en plus les faits divers, souvent liés à la violence, ou en organisant des commentaires politiques en boucle, quand ce ne sont pas des commentaires de commentaires. 

Souvent, les faits ne sont plus nécessairement les faits.

L'INA avait noté une augmentation de la place des faits divers de 73%, dans les journaux télévisés, entre 2002 et 2012.

Tout cela aboutit à une privatisation du débat public par endormissement. Faits divers, faiblesse de l'investigation, large place réservée à la publicité, directions éditoriales, contribuent à mettre sur le même pied le savoir et les croyances.

Cette mise en système contribue fortement à conforter les ploutocraties (le pouvoir pour les riches et ceux qui les servent). Qu'elles aient une ampleur nationale (Macron faisant 5 fois la couverture de Paris Match en 2017), ou locale ( Var-matin encensant le business multiforme d'une grosse fortune du coin).

Les grands et les petits ploutocrates se taillent en douceur un monde à leur avantage, en n'hésitant pas à promouvoir tout ce qui peut renforcer leur pouvoir, en se souciant assez peu de la vérité, de la démocratie, de l'environnement et des souffrances sociales.

"Dans les poulaillers d'acajou, Les belles basses-cours à bijoux On entend la conversation D'la volaille qui fait l'opinion
Mais comprenez-moi la djellaba C'est pas ce qui faut sous nos climats
Mais comprenez-moi c'est inquiétant
Nous vivons des temps décadents Mais comprenez-moi le respect se perd Dans les usines de mon grand-père..."