Ce conseil était annoncé à 14 heures sur le site officiel de la ville. Nous avons été quelques-uns à trouver porte close. Si même la com dysfonctionne, c'est à désespérer...
L'annonce du prochain conseil, sur le site officiel, a été faite le lendemain, ce
qui sera bien sûr fort utile...
Le conseil a donc commencé à 18 heures, au moment où les cloches de la cathédrale voisine se sont mises à sonner, privant le public du début de la messe rachlinienne. Ce fut d'ailleurs toujours compliqué ensuite, parce que l'acoustique était mauvaise et parce que les écrans , qui servent de support aux débats, sont réservés aux seuls élus.
L'opposition était représentée par Michelan, Bonnemain, Icard,
Sert ainsi que Fernandes (de retour) et Soler, qui resteront
muettes pendant la séance. Fradj, Campofranco et Poussin étaient
absents, comme d'habitude.
On a beaucoup parlé finances à ce conseil.
Le maire a commencé par se féliciter longuement de sa bonne collaboration avec Masquelier pour gérer l'agglo. Il s'agissait, en effet, de commenter le rapport annuel faisant le point sur les réalisations communes. Ce passage et les délibérations qui ont suivi sont intéressantes car elles nous éclairent une nouvelle fois sur le fonctionnement de l'équipe Rachline.
On arrose les associations:
Après les subventions, on arrose 6 mois avant l'élection, les associations qui comptent le plus d'adhérents ou qui sont bien en cour, en mettant du personnel communal à disposition.
On gère avec un miroir aux alouettes:
Ces délibérations nous montrent de quelle façon la majorité RN utilise sans cesse le "miroir aux alouettes" comme outil de gestion et de communication.
Elle annonce des projets d'importance, utiles, et que toute personne censée pourrait être en mesure d'approuver.
Ce soir-là, on a mis sur la table, l'extension de l'école Aubanel, la construction de la maison des associations de la Tour de Mare, la mise en valeur de la "mosquée" Missiri et la construction d'une maison des associations à Fréjus-plage. On n'a pas évoqué le stade de foot, le pôle de formation de la Base, ni l'école-usine de la Baume, mais la logique est la même.
On fait le buzz, on tire des plans sur toutes les comètes, puis le temps passe, le temps passe, les juges rappellent avec leurs mots à eux qu'ils ont "cramé la caisse".
Le préfet menace de mettre la ville sous tutelle, et la plupart des projets disparaissent ou endettent encore un peu plus la ville. On a connu ça avec le stade de foot, par exemple et ça traîne avec d'autres projets, comme le transfert des services techniques de la ville.
De surcroît, Rachline engage la ville par de multiples études (
souvent inutiles, puisque irréalistes) sur le temps long, qui
priveront la nouvelle équipe municipale d'autonomie. Et ce n'est
pas rien!
Le bulletin communal est rempli de ces "miroirs". Les "alouettes" s'envolent et le contribuable paient la com, le papier et les journalistes de la ville.
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