Pour une belle fête, le parcours de la flamme olympique c'était une belle fête!
Le Masque a fendu le chiton. Il faut le dire quand il fait
bien. C'est rare.
Saint-Raphaël est devenue plus grecque que Fréjus n'est romaine: un faux temple, avec des colonnes doriques comme à Olympie, des sports antiques le long des plages, des chars grecs tirés par deux chevaux...
Le matin, déjà, la flamme passait de main en main à travers
la ville. Il y avait même Marielle Goitschel, la skieuse aux
39 médailles. La petite préférée du Général, gaulliste jusqu'au bout
des orteils. Comme Masquelier, en somme...
L'après-midi, la cité est métamorphosée. Plein de police dans la polis!
Mais surtout, des jeunes, des jeunes partout. Ils ont planqué les vieux. On se croirait à Montpellier.
Des centaines d'enfants et d'adolescents piquent un sprint de 192 mètres. Les parents crient, les grands-parents trottinent.
La sono, qui fait vibrer les sols, appelle les enfants perdus
dans la foule. Forcément, avec ce monde! On cherche Timéo...
On a retrouvé Sabrina... Les Barjot Dunkers s'envoient en l'air
devant les hôtels. Quelques téméraires boxent, luttent, ou grimpent sur un
mur d'escalade.
Les nouveaux pères poussent les poussettes. Les voitures ont
disparu. Les animaux sont dans la ville. En une journée,
Saint-Raphaël n'est pas seulement devenue grecque, elle est
devenue moderne. L'écologie intelligente. Ah! Masque, t'es
fort!
Sous le soleil, des poneys tournent en rond place Coullet. Ouh d'eau, Ouh d'eau!
Et puis les chars, Ouh d'eau, Ouh d'eau!
Quand tout à coup, un char explose.
Boum!
Elle avait raison l'écolo.
Mais vraiment, c'était une très belle fête. Dense et
populaire.
Panem circensesque?
Ah! nom de Zeus, ça c'est du romain. On n'est pas à Fréjus
ici, on est chez les grecs...
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