La semaine dernière, pendant
cinq jours, les entreprises locales ont tenté d'animer leurs parcs
d'activités: nettoyage des sites, tri, covoiturage, recyclage des
articles de sport, distribution de composteurs par le SMIDDEV, circuit
court et économies d'énergie.
Sur le papier, ça en jette. Un engagement pour l'environnement, diable!
Je suis venu trois fois au Capitou, sans pratiquement voir personne.
Si la mobilisation de la foule n'était pas l'essentiel, à quoi donc ces 5 journées pouvaient-elles bien servir?
Je pense qu'il s'agit surtout de faire de ces "5 jours pour la planète" 5 jours pour l'image des entreprises du coin.
Elles se sont regroupées en association, dans le but d'obtenir ou de conserver, par exemple, la certification ISO 14001. Cette dernière définit des exigences et des recommandations pour la mise en œuvre d’un système de "management environnemental."
Le système est payant et le regroupement permet aux TPE-PME de se prévaloir d'une démarche
environnementale de façon plus rapide et à un coût moindre qu'une certification
classique. Cela permet essentiellement de montrer aux acheteurs, clients, fournisseurs et autres parties intéressées, qu'elles respectent les normes environnementales. Il paraît que c'est efficace pour les appels d'offres des marchés publics.
Mais la certification n'est
valable que 3 ans. Elle est donc soumise à des visites annuelles par
l'un des multiples organismes certificateurs.
Il est donc important que ce soit relayé par la presse locale et de montrer que vous êtes soutenus par des collectivités territoriales, pour laisser des traces qui seront présentées lors du prochain audit.
Sans remettre en cause la
bonne volonté des animateurs de ces journées, à l'évidence, c'est
l'existence de la manifestation qui est première, bien plus que son
contenu.
C'est aussi l'occasion de revisiter l'histoire récente du Capitou où avait lieu l'essentiel des manifestations. Ce sera l'objet des deux prochains articles.
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