Avec le dérèglement climatique, le nombre d'arbres morts augmente rapidement.
Ces morts varient avec les espèces, mais tous sont touchés.
Ceux qui sont encore vivants présentent très souvent des signes de
faiblesse, comme la perte du feuillage et davantage de branches mortes.
Ceux qui se promènent en forêt et ceux qui ont un jardin peuvent le constater.
Dans mon jardin, voici ce que j'observe en ce moment.
Le mimosa
Certaines sont au sol.
L'arbre réduit le volume de son feuillage vivant et limite ainsi sa transpiration.
Pour l'instant, il arrive donc à se protéger, mais il ralentit sa croissance et devient plus vulnérable.
L'abricotier
L'abricotier est mort.
Depuis 2018, les sécheresses se sont succédées et l'arbre n'a pas pu reconstituer ses réserves.
L'an dernier, à cause du manque d'eau, il a donné quelques fruits rabougris qui ont séché de suite.
Cette année, il a très vite perdu ses feuilles et il n'y a eu que deux ou trois fleurs.
Ses efforts pour limiter la transpiration n'ont pas suffi.
Des bulles d'air se sont probablement formées dans ses
vaisseaux.
L'eau n'a plus circulé et il est mort par embolie gazeuse.
Le prunier
Pour le prunier, la pièce est jouée.
Les insectes ont commencé leur travail.
Il finira dans la cheminée.
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