Le pétrole, la politique et le réchauffement

 

L'inertie de notre système planétaire est stupéfiante.

Pendant 50 ans, les pétroliers ont été sourds à la science pour engranger le maximum d'argent.

Depuis les accords de Paris, ils déclarent écouter les scientifiques mais pensent que l'urgence n'est pas au rendez-vous.

Depuis quelques mois, pressés par les citoyens, quelques politiques et des associations, ils expliquent qu'ils sont peut-être en retard, mais que ça n'est pas de leur faute.

Au "Nice climate summit" du week-end dernier, La directrice du principal groupe pétrolier français a pris la parole au Palais de la Méditerranée, pour dire qu'elle avait plein de projets pour faire de l'électricité renouvelable.

Mais la pauvre n'arrive pas à les mettre en place, devinez pourquoi!

C'est à cause de l'administration.

"Il faut 8 ans d'instruction pour une ferme solaire, 10 ans pour de l'éolien et 15 ans pour de l'éolien offshore," déplore-t-elle.

Et comme si ça ne suffisait pas, en plus, "il faut ajouter l'acceptabilité des citoyens français."

Ah! Cette démocratie, quel bordel...

Les écolos, criant au "greenwashing" sur le pas de la porte, auraient pu lui dire que si elle s'y était prise il y a 50 ans, peut-être qu'on n'en serait pas là.

Mais ils sont resté sur le pas de la porte...

 

L'administration, la bureaucratie, les normes, les fonctionnaires indéboulonnables, les enquêtes publiques, ça bloque les énergies.

On n'aurait pas déjà entendu ce refrain du côté de Saint-Raphaël et de notre communauté d'agglo, les jours d'impuissance.

On pourrait peut-être même en faire un livre!