jeudi 12 janvier 2023

Masquelier et Rachline à l'hôpital Bonnet

 

Qui sont donc les élus qui siègent au conseil de surveillance de l'hôpital Bonnet?

A l'hôpital Bonnet, le président du Conseil, c'est Masquelier et le représentant des collectivités territoriales, c'est Rachline.

Le personnel fait connaître, à juste titre, les problèmes qu'il rencontre pour que l'hôpital remplisse correctement sa mission de service public.

La presse locale et nationale en ont rendu compte, une nouvelle fois, ces derniers jours.

Ça n'a pas plu à Masquelier, qui s'agite depuis quatre ans en jouant toujours la même partition.

Comme président du conseil de surveillance, il a statutairement très peu de pouvoir. Mais il veut montrer qu'il en a.

En 2019, Masquelier s'insurge déjà de "décès de patients sur des brancards dans les couloirs des urgences dans une promiscuité indigne."

Son mentor Ginesta s'indigne et parle à son égard d'"un manque de maturité fort préjudiciable à la gestion des affaires publiques." Il enfonce même le clou en déclarant qu'à force de "vouloir être Zorro qui veut tout régler, il n’est en fait que le sergent Garcia qui est souvent désarçonné par sa monture…"

Quant au nouveau directeur (l'ancienne directrice deviendra la suppléante à la législative du député sortant), le nouveau directeur donc, s'offusqua:  "Je veux bien que les locaux ne soient pas parfaits et il faut faire les travaux dès que possible mais des morts sur des brancards, c’est inconcevable."

Comme Masquelier doit se faire pardonner, il s'agite.

En 2020, il avait promis de nouveaux investissements pour les urgences et un pet scan. Lors du débat sur les législatives, Jean-Marc Maurin, membre de ce conseil et candidat du parti de Masquelier (LR) réclamait toujours le pet scan.

En 2021, Masquelier fait voter des motions en conseil de surveillance. Il demande, en particulier, que le comité territorial des élus locaux qui ne s'est jamais réuni depuis sa création en 2016, le fasse. C'est normal, ce comité "participe à l’évaluation des actions mises en œuvre par le groupement pour garantir l’égalité d’accès à des soins sécurisés et de qualité sur l’ensemble du territoire du groupement." 

Est-ce pour cela que les urgences de nuit de Draguignan sont reportées sur celles de Fréjus? Est-ce cela la mutualisation des moyens?

En 2023, comme en 2022, les urgences sont toujours saturées, les soignants sont toujours désespérés, en grève, mais font tout de même le boulot.

Et Masquelier, comme d'habitude, peste contre l’État et "la bureaucratie hospitalière."

Encore plus stupéfiant, dans le Var-matin numérique d'hier, il joue au super-médecin-super-directeur et déclare: "Cela passe par une réorganisation des services. Après avoir fait le tour, dans un premier temps, nous pourrons libérer entre 8 et 10 lits assez rapidement."

Qu'en pensent Ginesta, le sergent Garcia et sa monture?

Et le Rachline, la dedans? Je l'avais oublié.

En 2018, ses "Amis du maire" ont fait un don de 1650€ à l'hôpital. C'est pas beau ça? L'hôpital ne s'en est toujours pas remis!

Allez, terminons sur une note positive.

 Pour avoir beaucoup utilisé les services de l'hôpital Bonnet, pour ma famille comme pour moi-même, j'ai vu les soignants courir partout, mais nous avons toujours été très bien pris en charge.

Merci à tous les personnels et bon courage à eux!


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