Plus les inégalités de revenus et de capital sont élevées dans un pays, plus la pollution et les émissions de gaz à effet de serre sont fortes.
La consommation y est plus intense, quel que soit le degré de
richesse des individus, qu'ils soient riches ou pauvres.
Les
riches, parce qu'ils sont riches et les pauvres parce qu'ils s'efforcent de lutter contre leurs
frustrations en mettant en place des phénomènes
de compensation.
C'est ce mécanisme qui est utilisé en politique par les publicitaires et les extrêmes droites, instruits par les neurosciences.
Chaque groupe social essaie de rattraper celui qui est juste
devant lui, qui essaie lui-même de ne pas se faire rattraper.
Le
phénomène est identique pour les individus.
Bref, les inégalités et les envies de proximités sont les moteurs
de la croissance au prix de vies gâchées et de valeurs détournées.
Aux États-Unis, les 10% les plus riches sont plus riches que partout ailleurs, avec 74% de la richesse nationale. Ces 10% tombent à 61% en Allemagne, 51% en France et 49% au Japon.
La consommation n'est pas le seul facteur explicatif. Les pays les plus redistributifs sont aussi ceux qui disposent des services publics les plus conséquents.
Les pays nordiques sont à la fois les pays les plus égalitaires et les plus vertueux du point de vue de l'environnement.
Une meilleure répartition de la richesse a donc un effet positif sur le climat.
L'écologie est nécessairement redistributive et ne peut jamais être de droite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire