mardi 17 janvier 2023

Le pillage, la corruption, le lobbying et les crédits carbone, sont à l'origine du réchauffement

 

Nous savons que les pays les plus riches, dont le nôtre, doivent une bonne partie de leur richesse aux ressources naturelles venues d'ailleurs et aux processus d'esclavagisme et de colonisations.

Aujourd'hui encore, notre pays "vit d'un espace qui n'est pas le sien." 

 C'est en particulier vrai pour le pétrole, le gaz et le charbon, pour lesquels l'Accord de Paris veut imposer l'arrêt des exploitations à 80% des réserves, afin de limiter le réchauffement.

La chimie et l'agro-alimentaire sont concentrés dans les mains de cinq ou six multinationales qui tiennent les semences marchandisées et 70% des pesticides.

Les États ont du mal à peser face à ces géants, dont dépend la vie d'une partie de l'humanité et qui veulent conserver leurs pouvoirs et leurs profits.

On a tous en mémoire la déchéance de la vice-présidente du parlement européen et de quelques élus et responsable d'ONG qui ont été placés en détention préventive il y a quelques semaines. 

Mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg et les actions de lobbying des multinationales sont permanentes. Elles sont souvent facilitées par des groupes d'amitié non officiels, financés par des lobbyistes ou des gouvernements étrangers.

C'est dans ce cadre, que des soupçons de corruption ont provoqué la suspension des titres d'accès au parlement des représentants des intérêts du Qatar.

L'objectif est toujours le même: freiner ou éviter tout ce que la loi peut mettre en travers du chemin des multinationales, en limitant leurs profits.

Beaucoup plus vicieuses sont les stratégies mises en place avec la complicité des états pour piller les ressources des pays pauvres, en faisant mine de lutter contre le réchauffement et la chute de la biodiversité.

Les multinationales financent des monocultures de soja, d'huile de palme ou autres en détruisant les sols et "compensent" en finançant des cultures pour les agro-carburants ou des forêts à croissance rapide. 

Le but est d'acquérir des "crédits carbone"( un crédit carbone est l'équivalent séquestré ou évité d'une tonne de CO2). 

Ces crédits carbone sont devenus une véritable monnaie permettant de continuer comme avant, tout en s'affranchissant de ses responsabilités.

C'est ainsi, par exemple, que des compagnies aériennes plantent des arbres, pour déculpabiliser les passagers empruntant leurs lignes, tout en gagnant des crédits carbone. 

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