Il y a 5 principales manières de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).
- Ne pas consommer d'énergie, c'est à dire pratiquer la
sobriété énergétique,
- Développer les énergies renouvelables qui n'émettent pas de
GES,
- Utiliser l'énergie de façon plus efficace,
- Réutiliser tout ce qu'il est possible (plastiques, carbone
servant pour la fabrication des carburants de synthèse...),
- décarboner les énergies liquides en les produisant à partir
de la biomasse ou des déchets.
Le pétrole est encore en très grande quantité sous terre et reste le combustible le plus facile à stocker et à utiliser.
Seules des contraintes organisées par les pouvoirs
politiques pourront en restreindre l'usage.
L'Union européenne, en interdisant la vente de véhicules thermiques en 2035, va dans la bonne direction.
Il n'y aura pas de pic pétrolier, comme on le pensait il y a quelques dizaines d'années, car les pétroliers ont tellement investi dans la recherche de gisements que les réserves possibles sont supérieures à la consommation. Le problème, c'est que les états continuent de subventionner les recherches, comme dans l'Arctique, par exemple.
Selon Reclaim Finance, les banques BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE/Natixis, font de la France le troisième pays soutenant l'expansion fossile, derrière les États-Unis et la Chine. Le Crédit Agricole, par exemple, figurerait parmi les principaux soutiens du russe Gazprom avec 1 milliard de dollars accordés depuis l’Accord de Paris.
Seule la Banque postale n'est pas impliquée dans ces politiques, contraires aux préconisations du GIEC de neutralité carbone en 2050.
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