Diane Leyre vient d'être élue Miss France. Grand bien lui
fasse!
Je ne suis pas trop favorable à ce type de compétition
essentiellement basée sur le physique, qui pourrait faire
penser à un concours agricole. Mais elles sont volontaires!
C'est un peu comme le Tour de France. Les Français y sont attachés. Et en ces périodes troublées, ce n'est peut-être pas le moment d'en rajouter et d'attaquer cette tradition...
Pourtant, sans remettre en cause l'objet-même du concours, des efforts émergent de-ci delà.
Il y a trois ans, une jeune fille porteuse d'une prothèse de
jambe a défilé en bikini au concours de Miss Italie. Insultée
et méprisée sur les réseaux dits sociaux, elle a su recadrer
ses détracteurs du haut de ses 18 ans et se hisser sur la
troisième marche du podium.
En Allemagne, la Miss actuelle est une mère de famille de 35
ans, et la limite d'âge a été repoussée à 39 ans.
Chez nous, une association féministe vient de porter plainte
contre le comité Miss France. C'est "un spectacle
sexiste, discriminant et lucratif générant des millions
d’euros de recettes."
Elle ne s'oppose pas à l'existence du concours.
C'est sur le droit du travail qu'elle attaque, estimant
que l'opération est "en parfaite violation du droit",
lorsqu'elle impose des mesures discriminatoires: il faut, par
exemple, mesurer au moins 1,70 m, être célibataire ou
conserver la même coupe de cheveux jusqu'à la fin du concours.
Elle exige d'abord que les candidates soient rémunérées.
Alors, non aux concours de miss?
Même sur notre territoire?
Sauf, sauf... si on se mettait à respecter une forme de
parité.
Masquelier remettrait l'écharpe en maillot de bain à des
jeunes femmes en bikinis. Et Rachline, entouré d'un jury
municipal et de commerçants, tous en...
Oh! non, non, pitié.
Décidément, cette parité-là n'est vraiment pas possible.
Et cette affaire, vraiment sans issue.
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