mardi 21 décembre 2021

Les aides à domicile

 Elles sont 700 000, presque uniquement des femmes et on ne les voit pas.

Seules celles qui relèvent du secteur associatif ont vu leur salaire un peu revalorisé à l'occasion du Grenelle de la santé, pas les autres.

Quel que soit leur statut, elles exercent un métier difficile, mal payé et précaire.

Nombre de celles qui ne sont pas diplômées vivent souvent sous le seuil de pauvreté.

Les amplitudes de travail sont parmi les plus longues et les temps partiels, souvent imposés, concernent 80% d'entre-elles.

Les accidents de travail frôlent les 10% en raison des charges liées à la fonction (déplacements des malades et des personnes âgées). C'est trois fois plus que la moyenne nationale!

Certaines conventions collectives les salarient encore en dessous du SMIC et le salaire médian net est inférieur à 700 euros.

Or, ce métier est essentiel, car il s'occupe de populations elles aussi en précarité par leur santé ou la solitude, et la relation humaine est centrale.

Sa revalorisation par la formation, le salaire et le statut est à construire. On parle beaucoup du droit des femmes, mais je crois que ces femmes-là sont très oubliées.

Nous devons les aider à se faire entendre.

Quel candidat à la présidentielle serait prêt à créer un service public de l'aide à domicile, en lien avec les hôpitaux de secteur?

1 commentaire:

  1. Tu peux voir sur le site de la ville de Saint Raphaël pendant les rencontres de l'avenir un intervenant comparé le prix de la consultation d'un médecin au prix à l'heure d'une femme de ménage...Des gens hors sol !

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