Commençons par quelques réflexions bienveillantes...
Avec les Evangiles, il y a 2000 ans, ça commençait bien: "Heureux, vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous!"
Avec Tocqueville, il y a deux siècles, ça commençait à se gâter:"Je suis profondément convaincu que tout
système régulier, permanent, administratif, dont le but sera
de pourvoir aux besoins du pauvre, fera naître plus de misères
qu'il n'en peut guérir, dépravera la population qu'il veut
secourir et consoler, réduira avec le temps les riches à
n'être que les fermiers des pauvres..."
Puis c'est devenu scabreux, avec Macron, en 2018: "On met un pognon de dingue dans les minima sociaux."
Et carrément obscène avec Wauquiez, en 2022: "L'assistanat est un cancer."
Localement, un certain Melnikowicz, tête de liste Rassemblement National en 2014 à Saint-Raphaël, a tout compris. Juste avant de le quitter et d'avoir tout compris, il déclara: "Ce n’est pas un parti qui aide les plus humbles. Partout où il est arrivé au pouvoir, le Front national a mené la chasse aux pauvres. Il fragilise la méritocratie, les politiques culturelles et nuit à l’animation des villes."Aujourd'hui, FRÉJUS a plus
de pauvres que la moyenne nationale. En FRANCE, le taux de
pauvreté est de 14,5 %, à FRÉJUS, il se monte à 18%.
Après impôts et prestations sociales, pour l'Insee, on est considéré comme pauvre si l'on a un revenu mensuel de moins de 1 158€ pour une personne seule et de moins de 2 431€ pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.
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