Une performance des élèves français: l'étude Pirls

C'est aujourd'hui l'anniversaire de Anne, mon épouse.

Je lui souhaite une très belle année et une santé préservée.

Chaque jour, elle participe au blog, par ses idées, ses recherches et ses relectures.

C'est l'occasion d'une belle connivence d'écriture et souvent d'échanges pleins de passion.

Cet article de vérité et de défense de l'école est aussi celui de l'enseignante engagée qu'elle a été, dans le secondaire comme dans le primaire.

 

Il s'en donne du mal notre ministère pour présenter des résultats "honorables" aux évaluations internationales des élèves!

Les résultats de l'étude Pirls de 2021 vient d'être publiée (DEPP Ÿ NOTE D’INFORMATION n° 23.21 Ÿ Mai 2023).

Elle mesure les performances en compréhension de l'écrit des élèves de CM1 dans 42 pays du monde.

La France est avant dernière du classement pour les pays de l'Union européenne.

Comme ce n'est pas très brillant, le ministère habille les résultats en disant que " après quinze années de baisse continue de la performance globale française... la France enregistre une stabilité en 2021, là où la grande majorité des pays de l'Union européenne affichent une baisse statistiquement significative par rapport à 2016."

Il oublie de dire que malgré cette baisse, ils sont tous devant nous, à l'exception de Chypre et de la Belgique. Et souvent d'assez loin!

Comme ce n'est pas très brillant, on retire le département français de Mayotte de l'ensemble statistique.

Comme ce n'est pas très brillant, le ministère glisse dans ses tableaux la moyenne internationale qui est de 500 points et concerne les 42 pays qui participent, pour bien montrer qu'avec nos 514 points, on est au-dessus de la moyenne du monde.

Je ne citerai pas les pays qui sont en plus grandes difficultés que le nôtre mais il est évident que certains n'ont pas un niveau de vie très élevé et ne peuvent investir de façon satisfaisante dans l'éducation. 

Voici la liste des pays qui ont participé à l'étude.

La France investit mal et pas assez dans son éducation, en particulier du premier degré.

Elle forme mal ses professeurs, elle les paient mal et elle n'arrive plus à recruter.

Les résultats sont là et les faits sont têtus.