Le quartier général des forces alliées en Europe se trouvait dans un collège de Reims le 7 mai 1945.
C'est là que sera signée la première "reddition sans condition" des Allemands.
Face au général allemand Jodl, les généraux Bedell-Smith pour les Alliés et Sousloparov pour l'Armée rouge, ont signé l'acte de capitulation.
Le lendemain, 8 mai, à la demande de Staline, une seconde "reddition sans condition" fut signée à Berlin.
Face aux généraux allemands, le général britannique Tedder pour
les Alliés et le général Joukov pour l'Armée rouge, ont signé la
capitulation.
Le président Roosevelt était profondément hostile à de Gaulle et la France n'a participé ni au projet ni à la rédaction des textes
de capitulation.
Aidé par Churchill, de Gaulle a réussi in extremis à assurer une
présence de la France dans les deux cas.
Mais le général français Sevez à Reims, puis le général de Lattre de Tassigny à Berlin, ont juste pu apposer leurs signatures en tant que "présents comme témoins."
Si je tiens à rappeler ce point d'histoire, c'est parce que j'ai
été surpris d'entendre hier matin, sur la place Agricola de
Fréjus, que nous étions là pour commémorer "l'armistice du 8
mai 1945."
La reddition sans condition de l'Allemagne nazie est une capitulation. Dans un armistice, il y a négociation et si c'est la fin de la guerre en Europe, il faudra encore deux bombes atomiques sur le Japon pour que tout s'arrête enfin, le 2 septembre.
Bon passons sur l'armistice! Il fait beau place Agricola, c'est le printemps.
Félicitations aux trois personnes méritantes qui ont été décorées:
légion d'honneur remise par un capitaine de vaisseau à deux
anciens combattants et ordre du mérite remis par son père à une
jeune femme officier de la gendarmerie.
La France n'était pas trop là, il y a 78 ans, mais aujourd'hui, elle est bien présente.
Enfin, comme la semaine dernière pour la cérémonie en l'honneur
des déportés et des résistants, Rachline était absent.
Il y a les enfants des écoles qui ont très bien chanté la Marseillaise, des militaires, des anciens combattants, quelques élus de Fréjus et de Saint-Raphaël, sans le député de la nation.
Mais ça ne fait rien, Chiocca, un adjoint RN, parlait pour la Secrétaire d’État: "... les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe... l'opprobre de ceux qui ont collaboré..."
Un conseiller municipal lisait pour le maire: "Les forces des
Lumières ont fini par vaincre les ténèbres... La fierté d'être
Français..."
Pour les Russes, la fête de la liberté, c'est aujourd'hui, avec un jour de retard!
De belles journées de printemps, qui résonnent curieusement!
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