vendredi 16 septembre 2022

L'art de se lamenter

 

Pour lutter contre les conséquence du réchauffement climatique, nos élus font peu.

Ils se lamentent...

 

Cet été, plusieurs communes ont dû rationner l'eau potable de leurs habitants: 150 litres, 200 litres pour chacun, pas plus!

Et les maires se lamentaient...

Tout en étant fiers d'avoir organisé le rationnement, pour mettre chacun de ses administrés dans une forme d'équité.

Ils oublient juste, ces élus, que lorsque leur réseau d'eau fuit à 50% depuis des décennies, ils sont responsables de la pénurie.

 

L'automne va bientôt arriver avec ses pluies torrentielles, tellement uniques qu'elles sont attendues par tous.

Les journaux locaux et nationaux vont titrer quelque chose comme ça: "En 24 heures, il est tombé autant d'eau qu'en 3 mois. La montée des eaux de la Méditerranée a empêché l'écoulement naturel de l'eau. Les magasins de la Palud sont noyés. La Nartuby a débordé et l'Argens a noyé le travail des agriculteurs." Si ça va très mal on repêchera le corps de quelques malheureux et on fera dormir les habitants dans les gymnases...

 Et les élus se lamenteront...

Les plus habiles se lamentent avant, gorgés d'indignation.

Ils feront semblant de se fâcher: "Mais que fait l’État, que fait l'administration?"

Ils oublient juste, ces élus que lorsque les rivières ne sont ni dégagées, ni consolidées, ils sont responsables des inondations.

En attendant, ils ont augmenté la taxe Gémapi (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations), que nous allons payer dans quelques jours avec la taxe foncière.

En attendant, ils se lamentent...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire