Le réchauffement climatique impacte les
lézards vivant en basse altitude.
Des chercheurs ont constaté que ceux du
Massif Central, en particulier, vieillissent prématurément
avec la hausse des températures.
Le rythme de vie de ces animaux est
accéléré avec deux conséquences:
- Les petits ont du mal à vivre jusqu'à
l'âge nécessaire à leur reproduction.
- Pour assurer la survie de l'espèce,
ils se reproduisent de plus en plus jeunes.
Mais l'extrémité de leurs chromosomes
(les télomères) sont dégradés (ils raccourcissent) et ne
permettent plus de protéger les codes de l'ADN.
Cette dégradation des télomères se
transmet de génération en génération et serait à l'origine de
la disparition de l'espèce.
Les mêmes chercheurs pensent que la
disparition de ces lézards aura lieu dans les dix ans qui
viennent.
Mesurer les télomères est un bon moyen
de mesurer l'espérance de vie d'une espèce, puisque leur
taille diminue au fur et à mesure des divisions cellulaires.
On ne sait pas, toutefois, si le
raccourcissement des télomères est un simple témoin du
vieillissement ou s'il est un acteur de ce dernier.
De nombreux chercheurs mesurent et
étudient ceux de l'espèce humaine...
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