mercredi 7 septembre 2022

Face au réchauffement climatique, nous sommes physiologiquement limités

 

L'espèce humaine doit maintenir sa température interne à 37°, plus ou moins 5° pour survivre.

Pour cela, en cas de hausse de température externe, nos vaisseaux sanguins périphériques se dilatent pour éliminer la chaleur  (on rougit), et on sue.  Ce dernier mécanisme permet à la sueur d'absorber la chaleur interne, même lorsque l'air ambiant a une température supérieure au corps, et de la vaporiser.

Cependant, si l'air est saturé en humidité d'environ 100%, la survie est impossible au-delà de 35° parce que sans possibilité d'hydratation, la mort arrive au bout de 6 heures. C'est ce que l'on commence à voir en ce moment en Inde et au Pakistan, chez les populations les plus pauvres des villes.

Avec un air sec, au contraire, la survie est possible jusqu'à 50° parce que la sueur remplit sa fonction.

Pour des écarts de quelques degrés, le corps peut s'habituer de façon réversible à un nouvel environnement en quelques semaines.
Pour s'adapter génétiquement et donc durablement à un nouveau climat, il faut une modification de nos gènes. C'est un processus de sélection qui nécessite plusieurs générations pour s'installer durablement et qui est totalement incompatible avec la rapidité avec laquelle aura lieu l'augmentation de la température ambiante.

Nous sommes physiologiquement incapables de nous adapter au rythme lié au réchauffement climatique.

Nous n'avons que deux solutions: organiser notre protection par des moyens externes (isolations, ventilations...) et limiter le réchauffement climatique.

 

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