La crise de la Covid a au moins eu le mérite de confirmer à quel point l'obésité est un amplificateur de risque pour la santé.
Elle accroît les risques de cancer, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, notamment.
17% des adultes sont obèses et il y a 4 fois plus d'enfants obèses chez les ouvriers que chez les cadres.
On a ainsi, comme dans de nombreux domaines, une alimentation à deux vitesses:
- les "5 fruits et légumes bios" pour les populations les plus diplômées et les plus à l'aise économiquement,
- la malbouffe et les produits transformés à bas prix, pour les pauvres.
Un collectif réunissant des associations d'éducation populaire, des ingénieurs et des paysans propose de créer une carte vitale de l'alimentation de 150€, permettant d'acheter chaque mois de la nourriture de qualité dans des magasins conventionnés.
Cette proposition mériterait d'être suivie, pour accompagner les 6 millions de personnes ayant recours aux banques alimentaires. En effet, ces dernières, qui sont méritantes, n'ont pas d'autre choix que de s'inscrire dans un processus de charité.
Les restes qui sont donnés aux pauvres ne sont pas toujours de bonne qualité. Quant à l'apparente bonne volonté des grandes enseignes de distribution qui les approvisionnent, elle est aussi pour elles un moyen facile de défiscalisation.
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