150 patrons d'entreprises de toutes tailles se réunissent, comme pour la "Convention Citoyenne pour le Climat", en "Convention des Entreprises pour le Climat".
Il s'agit cette fois de faire "des propositions de transformation environnementale audacieuses et impactantes, destinées à être mises en œuvre dans les entreprises."
Ces chefs d'entreprise pensent qu'ils "auront plus de poids que les politiques".
La première réunion a débuté par la conférence d'un membre invité du GIEC et se terminera fin juin, après une série de six sessions de deux jours.
Le président de l'ADEME, garant de cette convention, a déclaré "qu'il n’y aura pas de transition sans entreprise, et (que) cette convention permettra d’en aborder le côté anxiogène."
Les membres de cette convention semblent avoir compris que le problème
climatique ne se résoudra pas par quelques retouches du
système. Ils déclarent vouloir chercher à revoir entièrement
ce qu'ils appellent leur "business model".
Les intentions sont bonnes. Espérons que l'histoire se terminera mieux que pour la Convention citoyenne de Macron.
Celle-ci avait fait, comme
le président le lui avait demandé, des propositions pour
réduire d'au moins 40% les gaz à effet de serre avant 2030.
Les décisions gouvernementales qui ont
suivi ne permettront pas, en l'état, d'atteindre cet objectif.
Il est, de surcroît, lui-même bien moins ambitieux que l'objectif de 55% fixé par l'Union Européenne (cf l'article du 23 avril de ce blog, intitulé"Il n'y a pas de plan B").
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