Avec le réchauffement climatique, l’effondrement du vivant et la
pollution de l'air, les besoins en matière de santé sont d'ores et déjà
plus importants. Il devient vital de redonner son sens et son pouvoir à
notre couverture santé.
Avec la Sécurité Sociale pour tous et 96%
des Français couverts par le régime complémentaire, on pourrait croire
que nous sommes protégés avec équité des aléas de santé.
Eh bien, pas tant que cela!
Ce système est structurellement inégal.
Les populations précaires, qui ne bénéficient pas d'une mutuelle en partie payée par l'employeur, sont désavantagées.
Elles
font appel (si elles le font) à des organismes offrant des prestations
de moins bonne qualité que pour les salariés bénéficiant d'un emploi
stable.
Il en est de même pour les retraités, puisque les
tarifications des complémentaires sont liées au risque et donc
essentiellement à l'âge.
D'autre part, le système actuel, Sécu plus complémentaire, est coûteux dans sa gestion, pour deux raisons:
- chaque dossier est traité deux fois,
-
la recherche de nouveaux clients représente environ 40 % des dépenses
de gestion des complémentaires, selon la Cour des Comptes.
La
véritable prise en compte de la santé, en prévention comme en soin,
devrait donc appartenir à un opérateur unique pour être plus égalitaire,
tout en étant plus économe.
La Sécurité Sociale doit remplir cette fonction.
Nous n'avons pas besoin des complémentaires de santé.
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