mercredi 29 septembre 2021

On ne doit pas repartir comme avant

 

La restriction des territoires occupés par la faune sauvage provoque un rapprochement entre l'homme et les animaux.

C'est cette plus grande proximité qui est à l'origine du passage de certains virus de l'animal vers l'homme.

Le réchauffement climatique diminue le volume des terres gelées dans lesquelles sont enfouis virus et bactéries, dont on ne sait rien.

En ce moment, tout semble aller bien dans les hôpitaux. On n'a plus 300 morts par jour... Seulement soixante! On n'en parle plus dans les médias, d'ailleurs. 60 x 365, ça ferait tout de même 21 900 sur une année. A comparer aux 3 500 tués sur la route!

Alors, de tous côtés, j'entends qu'on peut repartir "comme avant". On va produire et produire encore, pour rattraper notre retard. Et après, seulement, on va s'organiser pour nous protéger.

Je crois qu'on n'a rien compris. Pas assez de morts, peut-être?

116 000 en France, 4,5 millions dans le monde, tout de même.

L'action publique doit organiser, synchroniser les principales orientations de la décarbonation, tout de suite, dans un grand plan connu et compris de tous.
Il y aura des priorités de recherche, des priorités techniques et industrielles, des secteurs qui pourront attendre davantage, voire être mis de côté.
Il s'agit bien de respecter les limites planétaires, en préservant une "vie vivable pour tous".


Si au niveau de notre pays au moins, de l'Europe et idéalement du monde entier, le capitalisme n'arrive pas à être maîtrisé par les états à court terme, il n'y aura pas de long terme.

La recherche permanente du profit maximal nous a conduit à l'épuisement.

Il est grand temps que les citoyens se lèvent pour stopper ce désordre-là et ne se laissent pas berner et occuper par ceux qui surfent sur les peurs qu'ils leur fabriquent!

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