Marche blanche

 Mille cinq cents personnes sont venues soutenir la famille d'Ichem MIRAOUI et dénoncer l'assassinat du coiffeur de PUGET par son voisin.

La rue du Général-de-Gaulle était silencieuse et noire de monde.

                                                

On sait qui tenait physiquement l'arme qui a tué le jeune Tunisien, puisque l'auteur a reconnu les faits. 

La justice nous dira s'il s'agit d'un acte isolé, d'un acte prémédité ou d'un acte lié à des réseaux organisés.

Quoi qu'il en soit, la responsabilité reste entière de ceux qui tiennent les "armes" à distance, en agitant sans cesse l'esprit des âmes faibles et de quelques autres, avec leurs slogans racistes.

                                                                                      

                                

Ils bafouent depuis des décennies la devise de la République que l'on aperçoit ci-dessus, sur le fronton de la mairie de PUGET-SUR-ARGENS.

"Préférence nationale", "priorité nationale", "insécurité migratoire", "grand remplacement","la France aux Français"(hier), "les Français d'abord" (aujourd'hui)... Tous ces slogans répétés sans cesse, ne se traduisent plus seulement dans les urnes.

La stratégie du bouc émissaire permet aux petites PME familiales fascistes et racistes de s'en mettre plein les poches et de dissimuler leurs soutiens constants aux pouvoirs ultra-libéraux, en abusant les plus naïfs et les plus modestes. 

En 40, c'étaient les juifs. Aujourd'hui, ce sont les arabes. Demain...

L'exclusion de l'autre parce qu'il porte une différence sur son visage, et la soumission rêvée à l'ordre d'un régime poutinien, sont leur quotidien. Ces gens-là ne veulent pas plus de notre République que de la démocratie.

Marche blanche et condoléances attristées à la famille d'Ichem MIRAOUI, bien sûr.

Mais n'oublions pas tout ce qui flotte entre deux eaux sales sur notre territoire.