Les conséquences
Depuis que l'homme s'est mis à brûler les stocks constitués pendant des millions d'années, en seulement 200 ans, la biosphère et les mers sont totalement dépassées.
La température a augmenté de 1 à 2 degrés et augmente progressivement de plus en plus vite.
Certaines activités, comme l'agriculture, produisent aussi du méthane et sont responsables de 12% des émissions de gaz à effet de serre (digestion du bétail et fumier).
Heureusement, le méthane a un cycle de vie de seulement 12 ans.
Malheureusement, son effet de serre est 25 fois plus puissant que celui du CO2.
Une difficulté importante provient des boucles de rétroactions.
Des phénomènes en cascades seront déclenchés et accéléreront le processus de réchauffement.
La banquise fond, sa surface diminue en même temps que la réverbération et les mers se réchauffent plus vite.
Le sol gelé (permafrost), qui emmagasinait du méthane depuis des milliers d'années en Sibérie, va le libérer en accélérant le réchauffement.
Ce réchauffement rendra la vie de plus en plus inconfortable. Davantage de climatiseurs seront installés, qui accéléreront eux-mêmes le réchauffement, qui provoquera des besoins en climatiseurs et ainsi de suite.
La chaleur va dilater l'eau des mers dont le niveau s'élèvera en faisant fondre simultanément l'eau des pôles. Pour Fréjus, c'est 80 cm à 1 mètre avant la fin du siècle, avec des risques d'érosion et de submersion.
Des phénomènes météorologiques extrêmes s'installeront et seront probablement plus fréquents (cf les orages destructeurs récents dans le pays et l'actuelle vague de chaleur précoce).
La chute de la biodiversité liée au réchauffement et renforcée par les pesticides, est déjà considérable: disparition d'un tiers des oiseaux en 15 ans et de 80% des insectes volants en 30 ans.
les productions agricole diminueront.
Certaines zones équatoriales d'Afrique seront invivables et provoqueront des migrations importantes.
Les maladies tropicales suivront la remontée vers le nord de certains insectes et amèneront chez nous des maladies comme le paludisme. C'est déjà le cas pour la dengue ou le chikungunya, dont des cas autochtones existent à Fréjus depuis quelques années.
La productivité au travail diminuera. Elle est évaluée à 2% par élévation de 1 degré au-dessus de 21°.
La vie du quotidien deviendra de plus en plus insupportable.
J'en oublie certainement, mais je crois que la preuve est faite de l'urgence à intervenir, si nous ne voulons pas disparaître comme les habitants de l’île de Pâques, dont nous verrons la raison de la disparition demain.
Le conseil municipal prévu ce jour est reporté au lundi 30 juin à 18 heures.
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