Bref rappel pour les climatosceptiques et pour ceux qui ne s'en font pas trop, même s'ils admettent le réchauffement.

 

L'accord de Paris sur le climat a été signé en 2015 par 196 pays, lors de la COP 21.

C'est un traité international qui fixe des contraintes de températures liées au changement climatique.

La température de référence est celle de la période préindustrielle (vers 1850).

L'objectif consiste à ne pas dépasser l'augmentation de 1,5° avant la fin du siècle, sous peine de menaces graves pour l'équilibre de l'humanité. 

Il s'agit d'une moyenne planétaire. Mais la France est une zone qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale et le pourtour méditerranéen se réchauffe encore plus vite que la France.

Pour s'arrêter à 1,5°, le pic des gaz à effet de serre doit être atteint cette année et leur émission doit baisser de 43% avant 5 ans.

Bien que Macron n'ait "de leçon d'écologie à recevoir de personne", cet accord est désormais impossible à tenir.

La France est actuellement  à +1,7°, Paris est à + 2,3° , tout comme la région PACA, qui subira le plus fort réchauffement du pays avant 2050. 

Nous devons prévoir, chez nous, une augmentation comprise dans une fourchette de 3,9° à 4,5°.

L'été caniculaire de 2003 deviendra la norme et la température sur la Côte d'Azur pourrait être de +7° avant la fin du siècle.

Les vagues de chaleur sont caractérisées par une chaleur intense, de courte durée, ou par des températures élevées qui perdurent dans le temps.

Un adulte de 65 ans connaîtra entre 4 et 6 vagues de chaleur avant la fin de sa vie.

Un enfant de 5 ans en connaîtra entre 30 et 39, c'est à dire entre 4 et 7 fois plus, sur la base de l'accord de Paris... qui n'est déjà plus respecté.