Aujourd'hui et demain, nous allons faire le point sur les gaz à effet de serre.
Après discussions lors des tractages de la semaine dernière, cela correspond à la fois à une demande et à un réel besoin.
Nous commencerons aujourd'hui par un peu de chimie, nous poursuivrons ensuite par l'analyse des conséquences des dérèglements et terminerons par la mésaventure de l'île de Pâques.
Enseignant un jour, enseignant toujours, ne m'en veuillez pas!
Le point de départ
Deux atomes d'oxygène, un atome de carbone, incolore, inodore, partout dans l'atmosphère et c'est parti!
Voici la molécule du CO2.
Lorsqu'il y a une combustion, l'association de l'oxygène et du carbone provoque deux choses:
- une libération d'énergie sous forme de chaleur (le feu dans la cheminée),
- une libération de dioxyde de carbone, qu'on appelait gaz carbonique quand j'étais plus jeune, le fameux CO2. Les bulles du Coca sont du CO2...
C'est, avec le méthane et la vapeur d'eau, le principal gaz à effet de serre.
L'effet de serre est le phénomène naturel bénéfique qui résulte des échanges d'énergie entre la Terre et le soleil.
Le rayonnement du soleil est absorbé par les gaz de l'atmosphère et permet à la vie d'exister. Sans gaz à effet de serre, la température de la planète serait de - 18° et l'eau n'existerait pratiquement que sous forme de glace.
Alors, pourquoi s'inquiéter des gaz à effet de serre, et du CO2 en particulier?
C'est parce qu'il a une durée de vie très longue dans l'atmosphère.
Depuis plus de 10 000 ans et jusqu'à la révolution industrielle du 19e siècle, tout allait bien.
Une forme d'équilibre existait:
- les mers captaient le carbone en les acidifiant légèrement,
- les plantes captaient le CO2, gardaient le carbone pour en faire de la biomasse (du bois par exemple) et libéraient l'oxygène. Les arbres étaient brûlés ou se décomposaient dans les marécages pour se transformer en charbon ou en pétrole au cours de quelques millions d'années.
La suite, demain
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