Que des passionnés de foot manifestent leur joie, lors de la victoire d'une rencontre sportive de niveau mondial est compréhensible.
Que quelques jeunes dérapent et soient les auteurs de violences contre les forces de l'ordre, est totalement inadmissible.
Les auteurs doivent être identifiés, confiés à la justice et
les policiers remerciés pour leur travail difficile.
Ceci dit, quelle réponse apporte le "deuxième maire de Fréjus", dans le cadre de la collaboration LR-RN?
Masquelier déciderait de faire voter demain au conseil communautaire de l'agglo des sanctions qui supprimeraient l'aide sociale à l'enfance, une crèche et des cours de
français pour les mères. Quant au "premier maire", il suit...
Montrer sa force en punissant les plus faibles, qui n'ont
rien à voir avec les faits, est le contraire d'un acte de
courage politique.
On parle là de quelques dizaines de milliers d'euros.
C'est pourtant peu de chose, comparé au montant de l'amende que
paie Masquelier tous les ans (plus de 2 millions d'euros) pour
ne pas construire dans sa ville les logements sociaux demandés
par la loi.
Le couple Masquelier/Rachline devrait s'atteler
véritablement aux problèmes de ce quartier, dont l'indice de
position sociale est un des plus bas du département et le taux
de chômage des jeunes un des plus élevés.
La répression, seule, va augmenter les tensions et ne résoudra rien.
C'est facile à faire et ça donne l'illusion de faire.
Au lieu d'effectuer des dédicaces dans les librairies et de gesticuler devant les caméras, le chef LR-RN devrait se mettre autour d'une table avec des élus responsables et des professionnels.
Il s'agit de trouver des solutions permettant d'aider le
quartier et les habitants qui ne demandent qu'à vivre
tranquillement, à voir leurs enfants réussir à l'école, recevoir
une bonne formation professionnelle et trouver du travail.
- soutenir toutes les actions de culture et d'éducation qui vont dans le sens d'un meilleur enrichissement personnel et collectif,
- développer la formation et l'emploi initial, continu et de reconversion,
- mettre en œuvre des actions pour traiter le chômage de longue durée,
- réorganiser les secteurs scolaires des collèges et des écoles des deux villes pour assurer une mixité sociale satisfaisante,
- bloquer les scolarisations à domicile de complaisance, lorsqu'elles existent,
- inviter les citoyens militants ou anciens militants soucieux de justice sociale à ne pas détourner le regard face aux difficultés et à s'engager ou se réengager contre les injustices.
- dire et redire à ceux qui laissent faire, en affirmant qu'il faut que tout s'effondre pour pouvoir mieux renaître après, que la politique du pire est assurément la plus dangereuse.
Enfin, il ne faudra pas ignorer toutes les idées que les habitants du quartier et de la ville pourront avoir pour eux-mêmes, surtout si on les aide à s'organiser et à prendre la parole.
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