Giorgia Meloni a pris le pouvoir en Italie, en octobre dernier (post-fascisme?). C'était déjà le cas en Pologne et en Hongrie et le fascisme soutient maintenant le gouvernement suédois, même s'il n'y participe pas. En Lettonie et en Slovaquie, les fascistes participent à l'exécutif.
Au niveau européen, les divergences entre les groupes restent cependant fortes et les fascistes ne semblent pas encore être en mesure de proposer un projet commun.
Bien que peu structurée, il existe néanmoins une sorte d'internationale du fascisme datant de l'entre deux guerres.
De nombreuses tentatives d'actions communes ont eu lieu, un peu partout en Europe.
Dans les années 40 elles aboutirent, par exemple, au rassemblement d'environ 7000 Français dans une filiale des Waffen-SS: la Division Charlemagne.
Ses membres, volontaires, combattaient avec les forces du Troisième Reich, sous uniforme allemand.
Pierre Bousquet, cofondateur du Front national en 1972, qui en était membre, souhaitait établir un empire racial à l'échelle de l'Europe.
Aujourd'hui, de nombreux fascistes se rapprochent des oligarques russes proches de Poutine. La lutte de ce dernier contre "la décadence de l'Occident", à travers ses discours et l'agression de l'Ukraine où des populations civiles sont massacrées délibérément, montrent que le fascisme est à nos portes.
Depuis plusieurs années, la Russie utilise internet pour tenter de diviser les pays occidentaux. Elle s'efforce de provoquer de plus en plus de méfiance dans les institutions et de promouvoir des théories complotistes avec un certain succès.
L'ingérence dans l'élection présidentielle des Etats-Unis en 2016, l'assaut du Capitole il y a deux ans et la tentative de coup d'Etat déjouée à Berlin il y a une semaine, relèvent à l'évidence de ce système de pensée.
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