Pour certains, on ne doit plus
appeler les fascistes d'aujourd'hui des fascistes, parce qu'il est tout à
fait exclu que les descendants des premiers se livrent à une action
génocidaire semblable à celle qui a touché les Juifs d'Europe au siècle
dernier.
Certes, mais chez eux, l'objectif de régénération par la purification reste présent.
On
ne dit plus qu'il y a une race supérieure à protéger, ni qu'il y a une
identité à préserver.
On argumente le rejet avec une simple
incompatibilité de culture, beaucoup plus soft.
L'exercice réside pour eux, dans l'art de faire comprendre ce que l'on pense de ceux que l'on haie, sans le dire.
Cependant, la fin reste la même. Dans leur langage, la "civilisation chrétienne" doit être préservée de tout ce qui peut entacher son homogénéité.
Certains revendiquent le retour massif de personnes d'origine étrangère vers les pays d'origine, surtout s'ils viennent du Maghreb ou d'Afrique sub-saharienne.
On sait, aujourd'hui, le tribu payé par les musulmans d'Inde, de Birmanie ou les Ouïghours de Chine, qui revendiquent simplement l'égalité de leurs droits.
Hier comme aujourd'hui, les fascistes essaient de se présenter comme les seuls capables de rétablir un ordre ancien, supposé idéal, en abattant "le système" dont ils font pourtant partie.
En abattant le système en place pour rétablir l'ordre, ils satisferaient deux sentiments forts chez de nombreux individus: l'alliance de l'ordre et du changement.
Ils prétendent créer ainsi un nouveau chemin, une troisième voie, qui serait aux antipodes du socialisme et du capitalisme.
Or, il n'en est rien: les fascismes au pouvoir ont tous, toujours, renforcé le capitalisme.
Renforcer les possédants en manipulant les dépossédés est le B.A-BA du fonctionnement fasciste.
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