Nous sommes huit milliards depuis le 15 novembre dernier.
Admirons la précision des démographes!
Nous avons mis 300 000 ans pour atteindre le million d'habitants au paléolithique et 35 000 ans seulement pour arriver à 8 milliards, aujourd'hui.
Bien plus que la fécondité, ce sont les améliorations des conditions de vie qui en sont la cause.
Combien serons-nous dans le futur?
Les avis autorisés tablent tous sur le même schéma: une augmentation, suivie d'un pic et d'une décroissance. Mais les écarts sont importants tant pour les périodes d'évolution que pour le volume des populations.
L'ONU parie sur une population de 10,4 milliards en 2100.
L'économiste James Pomeroy pense que le pic de croissance interviendrait dans 30 ans, pour voir la population décroître rapidement à 4 milliards en 2100. En Europe, il pense que la population aura chuté de 70% en 2070.
Le phénomène serait dû à une baisse de la natalité et à une mortalité plus forte en raison du vieillissement.
Le démographe Gérard-François Dumont, qui fut mon ancien patron comme recteur de Nice, se rapproche des prévisions de l'ONU. Pour lui, "l'avenir n'est pas écrit" et l'hypothèse Pomeroy n'est qu'une hypothèse parmi d'autres. "Les populations ont des comportements différents", dit-il, et "le chiffre de la population mondiale n'a pas grand sens."
Les aléas climatiques, les conflits et la perception du monde futur des jeunes parents potentiels, seront certainement les éléments les plus structurants de notre avenir démographique.
Un non renouvellement global aussi important des populations n'a jamais eu lieu dans notre histoire.
Il n'est pas dit que cela soit plus facile à gérer que la croissance que nous avons connue...
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