Le banc de sable qui obstruait l'embouchure de l'Argens a été
percé par un chenal, quelques jours après ma visite du 25 novembre
dernier et avant la publication de l'article ci-dessous, le 5
décembre.
https://forumjulii.blogspot.com/2022/12/lembouchure-de-largens.html
Entre temps, j'avais consulté différentes administrations pensant
pouvoir étayer mon argumentaire avec leurs observations.
Aucune n'a répondu. C'est normal, le citoyen paie l'impôt Gémapi.
On ne va pas, en plus, l'informer de ce que l'on ne fait pas de
ses impôts!
Je suis retourné sur place samedi dernier.
L'échange des eaux s'effectue entre le fleuve et la mer, mais il est faible, car l'ensablement s'est reconstitué.
Une sorte de bras mort recueille les détritus. C'est le bout de l'Argens.
Les pluies successives commencent à provoquer une saturation des
sols.
Plusieurs pins se sont couchés autour de chez moi et le ruissellement entraîne différents sédiments dans les petits torrents qui descendent de l'Estérel.
L'Argens et ses affluents, qui finissent par tout récupérer, ne
peuvent donc que gonfler, d'autant plus que l'urbanisation ne
cesse pas.
En amont, les berges sont-elles correctement entretenues?
Les plantes du bord de l'eau (ripisylve) sont-elles suivies?
Quelle doit-être la dimension du chenal pour être efficace?
Quelle est la part du dérèglement climatique dans ce phénomène?
Les responsables politiques locaux doivent des réponses à leurs
concitoyens.
A suivre...
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