Le groupe de la majorité municipale de Fréjus publie sa tribune dans les bulletins municipaux d'octobre et de novembre, comme si de rien n'était.
Rachline a oublié que nous sommes entrés dans la période des six mois, qui précède l'élection municipale.
Écrire une tribune politique dans Le Magazine de la ville est un apport en nature de la ville à la campagne du maire.
C'est interdit par l'article L 52-8 du code électoral qui dit, entre autre:
« Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués. »
Or une collectivité territoriale est une personne morale.
L'article L 2121-27-1 du code général des collectivités territoriales précise que cette interdiction ne concerne pas les oppositions, qui peuvent publier.
Sauf qu'elles ne publient rien.
Fernandes, Fradj, Poussin et Sert, qui devraient représenter l'opposition, sont aux abonnés absents.
Bonnemain, avocat de profession, ne semble pas perturbé par cette 
illégalité, mais il est fâché. Son article "a été retoqué par la direction de publication". Avec délicatesse, respectons les convenances tout de même, il nous dit que Rachline l'a censuré...
Le pauvre, il faut que ça se sache, enfin!
Puis il nous parle des réquisitions dans le procès de Rachline , dont même le plus mal informé de la ville est au courant depuis un mois.
"On me recommande également de me cantonner à une stricte information... Je m'exécute donc", se lamente le leader auto-proclamé de l'opposition de droite.
Eh bien voilà, il s'exécute! Les murs de la salle Riculphe vont trembler.
Comme le dit si bien Bonnemain, à la fin de son article: "Alors, en 2026, on dit quoi? Stop ou encore?"
Pour ma part, je n'hésite pas une seconde: Stop à ces deux-là!. 
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