Message à ceux qui disent que les immigrés nous volent notre argent

 
Le démographe Hervé Le Bras a une solution simple pour régler définitivement le problème des retraites.

Il rappelle d'abord que la baisse des naissances est la principale menace. C'est pour dans une vingtaine d'années, quand les rares bébés d'aujourd'hui seront au boulot.

Certains, comme Macron, prônent alors, en substitution, la retraite par capitalisation. Dans ce cas, peu importe le rapport entre les retraités et les actifs. C'est une action individuelle, dont le paramètre à surveiller est le rendement des placements.

Mais, nous dit le démographe, c'est sans compter avec le coût représenté par l'entretien d'un enfant, qu'il évalue à 156 000 euros pour aller de la naissance à 20 ans.

Dans un régime de capitalisation, l'individu est seul avec son devenir. Mais l'argent qu'il a placé est directement en concurrence avec la natalité. A moins de faire des enfants de façon altruiste en pensant à tous les futurs retraités...

Dans un régime de répartition, ce sont les actifs de l'année qui paient les retraites de l'année.

Il existe un moyen simple de régler le problème de la baisse de la natalité et donc des retraites par répartition: l'immigration.

Avec leurs cotisations, les immigrés ne paient pas la retraite de leurs parents restés au pays, mais ceux des parents français.

Comme ils arrivent plutôt jeunes et qu'ils ont davantage d'enfants, ils seront à la retraite dans plusieurs décennies et leurs enfant relèveront le taux des pensions.

Évidemment, les fachos, les climato-sceptiques et les racistes (ce sont souvent les mêmes, mais pas toujours), ne seront pas d'accord.