mardi 11 novembre 2025

Bellême versus Bélem

 

belleme sur www.villedebelleme.fr

Bellême, c'est d'abord pour moi, le bourg du pays de mes grands-parents, dans l'Orne.

C'est le souvenir de vacances dans les chemins et les forêts sombres qui faisaient un peu peur au gamin que j'étais...

Aujourd'hui, c'est le point de départ des manifestations paysannes qui s'opposent au Mercosur pour survivre et proposer au pays des produits de qualité.

Mais le Bélem dont on parle, bien sûr, c'est celui du Brésil où se tient la trentième COP pour le climat.

TRUMP 1 manifesta son désintérêt pour la question environnementale en quittant la table des négociations avant leur échéance. C'était en 2020 et il cherchait déjà les moyens de faire du business avec son climato-scepticisme en bandoulière.

Mais TRUMP 2, c'est pire. Alors que le monde est en retard sur les engagements de PARIS, il torpille par tous les moyens les actions de ceux qui veulent sauver l'humanité, en entraînant dans son délire la moitié de la planète. 

Il exerce de fortes pressions commerciales sur les pays qui ne veulent pas le suivre et n'hésite pas à supprimer les crédits de fonctionnement de la recherche universitaire sur les sujets climatiques. 

Priorité au business, aux énergies fossiles qu'il nous vend au prix fort pour compenser notre désengagement avec les Russes, lié à la guerre en Ukraine. 

"Drill baby drill"! Son administration a même sabordé le traité tentant de limiter la production du plastique...

Il y a deux mois, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, contre l'avis des scientifiques du monde entier, il a qualifié la crise climatique "d'arnaque" et "d'escroquerie".

Je rappelle que lorsque l'Académie royale de Suède a remis le Prix Nobel au GIEC en 2007, ce n'était pas celui de la physique, de la chimie ou de la biologie. C'était celui de la Paix.

Car, en laissant mourir les populations pauvres de la planète à cause du dérèglement, dont ils ne sont pas responsables, et en creusant les écarts entre les riches (qui pourront se protéger un peu plus longtemps) et les pauvres des pays industrialisés (qui ne le pourront pas), ce sont des guerres et des guerres civiles que nous préparons.

On est bien loin de Bellême, de ses prés verts, de ses champs et de ses coquelicots. Et j'aimerais bien que les enfants d'aujourd'hui continuent à se faire un peu peur dans les forêts sombres.

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