Il faut absolument réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre pour les remplacer par des énergies décarbonées: géothermie, biogaz, hydraulique, éolien, photovoltaïque...
Le retard pris dans la mise en place des énergies décarbonées impose maintenant de faire appel au nucléaire.
C'est le prix à payer pour limiter, autant que faire se peut,
l'amplitude du changement climatique mondial en dessous de 2°. Chez nous, on est déjà à 2,2°.
Il est indispensable de réaliser l'énorme volume d'infrastructures bas-carbone, en quelques décennies seulement. Je rappelle que l'objectif vertueux est de zéro émission en 2050.
Cette réalisation impose dès maintenant d'utiliser beaucoup d'énergie. A un point tel qu'elle laissera beaucoup moins d'énergie pour nos habitudes de vie actuelles (transports, fabrication du ciment et de l'acier, par exemple), provoquant la pénurie partielle de nos biens quotidiens.
Pendant quelques dizaines d'années, les besoins de main d’œuvre seront énormes, le chômage
baissera et l'inflation montera brutalement d'environ 10% par an, tout en
contraignant la consommation des ménages.
C'est l'ensemble de l'économie qui devra être redirigée vers les
priorités.
En référence à la seconde guerre mondiale, certains chercheurs
évoquent la nécessité d'une "économie de guerre". A ceci près qu'une "économie de guerre" est temporaire, conservant en ligne de mire
un retour à la situation normale antérieure.
Dans la situation qui va être la nôtre, il n'y aura pas de retour au monde d'avant.
Ni le gaspillage, ni les inégalités considérables, n'auront plus droit de cité.
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