Donc, comme je vous le disais hier, les gendarmes...
Non, c'était
promis, je ne parle plus des Jubillar.
C'est pas facile, le métier de gendarme, tout comme celui de policier.
Ce sont des fonctionnaires soumis à plusieurs hiérarchies.
Pendant l'enquête préliminaire, ils doivent obéir au parquet, c'est à
dire aux procureurs qui demandent l'application de la loi pour protéger
la société.
Or, chaque année, les officiers de police judiciaires (OPJ), qu'ils
soient gendarmes ou policiers, sont notés par le procureur.
Quand l'information est ouverte, c'est à dire quand un juge
d'instruction prend l'affaire en main, les OPJ doivent obéir au juge.
Vous suivez...
Mais dans le même temps, nos OPJ ont des supérieurs hiérarchiques dont
ils dépendent aussi, pour leur carrière et pour leurs mutations.
Compliqué, n'est ce pas? Comment gérer ces tutelles multiples?
Mais il n'y a pas que des fonctionnaires pour être officiers de police
judiciaires.
Je vous rappelle que les maires et leurs adjoints sont des OPJ.
A Fréjus, ça rassure, non?
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