L'affaire Jubillar

 

 

J'en ai un peu marre de l'affaire Jubillar. Pas vous?

Delphine avait un amant, l'ex-compagne de l'amant dit qu'elle n'a rien demandé, la voiture était garée dans le mauvais sens, la voisine a entendu crier, les gendarmes suspectaient Cédric dès le début...

On s'en fout, mais impossible de passer à travers! Une histoire de cocus, à Cagnac-les-Mines où il n'y a plus de mines, rue Yves-Montand quand sort le dernier biopic à la mode, faut le faire.

"Moi qui t'aimais..."  de Diane Kurys, jusqu'à la fin de la semaine, au Lido de Saint-Raphaël.

Heureusement, Montand le cavaleur n'a jamais assassiné Signoret...

Mais redevenons sérieux.

La dizaine de milliardaires qui possède 80% des médias, distrait la multitude avec les faits divers.

"Le fait divers fait diversion", disait Bourdieu. 

Cette forme d'idéologie met en avant l'insignifiant, pour mieux détourner du reste. 

Et il y en a des restes , en ce moment! 

On pourrait peut-être donner quelques outils pour mieux comprendre les crises, qui dépassent de très loin la famille Jubillar.

Mais il est certainement plus facile, plus rentable et plus utile, pour nos oligarques, d'agiter les cerveaux reptiliens (ça bouffe, ça baise, ça cogne), que de stimuler les cerveaux citoyens.

Les avocats de Cédric l'ont bien dit. Les gendarmes suspectaient Cédric dès le début. Ils étaient inexpérimentés...

Je parlerai des gendarmes, demain. Mais sans les Jubillar, c'est promis.