Cet article est destiné en
priorité à tous ceux qui pensent que la ligne de TGV Barcelone-Gênes ne
passera jamais dans l'Est-Var et qui ont toujours refusé de se battre
depuis 15 ans.
Maintenant, c'est un peu tard. Les décisions sont prises.
Soulever les ballasts aujourd'hui, c'est prendre le risque d'y trouver des "résistants de la 25ème heure".
Le début des
travaux de la LGV Montpellier-Perpignan (LNMP) vient d'être confirmé
pour 2029, avec une mise en service en 2034. Il s'agit de la phase 1
Béziers-Montpellier.
La concertation pour la phase 2 (Perpignan-Béziers) débutera en avril 2026, avec enquête publique en 2030..
Pour le préfet de Région, Pierre-André DURAND, il s'agit "d'une
réponse indispensable aux besoins du territoire, à la situation de
saturation de la ligne existante, à la nécessaire résilience du réseau
ferroviaire, ainsi qu’enfin, aux besoins de liaison européenne avec
l’Espagne".
Il parle de la connexion entre l'Europe du nord, l'Allemagne et l'Espagne, via Nîmes, Béziers, Barcelone et même Madrid.
Le gain en temps sur Paris-Perpignan est évalué à 50 minutes.

Le coût prévu pour les 150 km de ligne se montait à 6,2 milliards en 2020.
Je rappelle que chez nous, c'était 14,6 milliards, et que tout cela augmentera avec le temps.
Le financement prévu est le suivant:
- 40% pour les communes concernées, la métropole de Montpellier et le département de l'Hérault,
- 40% pour l’État,
- 20% pour l'Union Européenne.
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