L'autre stèle

 

Samedi dernier, Masquelier a mis en scène son dernier coup médiatique. 

Faire des coups, c'est sa marque de fabrique. Qu'on parle de lui en bien ou en mal, il s'en fiche. L'essentiel, c'est qu'on parle de lui.

Avant de poser une stèle dédiée aux victimes du "totalitarisme communiste", Masquelier avait organisé "une table ronde d’experts pour éclairer l’histoire".

Il a invité des historiens, comme François Kersaudy, spécialiste de Churchill et de de Gaulle, mais aussi des journalistes au service de la presse du très droitier milliardaire Bolloré (Europe 1, CNews).

Dans le même temps, une deuxième stèle a défrayé la chronique.

Des participants de la contre-manifestation se sont rendus près de la grande roue, pour honorer la mémoire des résistants locaux au régime de Vichy et au nazisme.

Stupeur, la stèle dédiée en particulier à Léon Landini , résistant communiste né à Saint-Raphaël, avait disparu.

Le responsable du PCF des Alpes-Maritimes accuse Masquelier d'en être responsable.

Interrogé par Le Monde, le cabinet de Masquelier invoque " des travaux à venir sur la voirie".

Interrogé par Var-matin, Masquelier aurait refusé de s'expliquer et aurait déclaré vouloir porter plainte pour diffamation.

Toujours est-il que la stèle des résistants a bien été déboulonnée.

Les vacances touchent à leur fin. Les cartables vont bientôt remplacer les châteaux de sable.

De l'autre côté du Pédégal, le 30 septembre approche et Rachline se fait discret. Tout juste s'il publie en ligne quelques images pieuses. On ne sait jamais...

Des deux côtés du Pédégal, le procureur s'affaire. 

Un nuage nauséeux gagne insensiblement les villes jumelles...