Sans réserve ni capital! 1/2

 Fin 2018, de multiples rassemblements ont envahi les ronds-points. A Fréjus, comme partout en France.

Chez nous, très vite, l'extrême droite municipale a tenté de les encadrer. Souvent en vain, tellement le mécontentement était fort.

Les "gilets jaunes" luttaient à leur manière, contre la taxe sur le carburant, les fins de mois à problèmes, les "élites" et les privilèges des élus.

Certains ont revendiqué sur des cahiers de doléances au parfum de 1789.

Puis Macron a lancé son "grand débat national" où, là encore, ont été consignés les mécontentements.

Il s'agissait pour lui d'arrêter le bazar!

Des chercheurs ont commencé à éplucher ces écrits.

Aujourd'hui, il y a 20 000 textes stockés aux archives départementales.

Bayrou dit vouloir s'en servir...

Les retraités, qui avaient du temps, ont beaucoup écrit. Les moins de 30 ans, beaucoup moins!

On y parle un peu d'écologie et d'immigration, mais ce qui domine, déclarent les chercheurs, tourne autour du fonctionnement de l’État.

Comment lui donner les moyens de fonctionner? Comment redistribuer les richesses et mettre en place plus de justice fiscale?

La Sécu, les retraites, le handicap, vivre de son travail, pouvoir rester digne et ne pas tomber dans la pauvreté, sont les principales préoccupations.

Le Peuple, en réclamant plus d’État, demandait tout simplement plus de reconnaissance et plus de protection.

Ce n'est pas une surprise.

 à suivre...