Cette ville est gérée comme l'espace Caquot

L'ancien hangar à avions de la Base Nature n'a pas résisté à la dernière pluie. 

Le salon des geeks a dû s'arrêter net, dimanche matin, en raison des risques encourus. L'eau avait 

envahi l'espace et courait sur les câbles électriques.

Le hangar semble en mauvais état. Mais qu'en est-il vraiment?

 Les documents du PLU, estiment avec pudeur que  "l'espace Caquot est éligible à une amélioration de ses capacités fonctionnelles, thermiques, sécurités et accueil du public."

 

 En mai dernier, on a caché la misère en bombant une façade avec une fresque baptisée "Fréjus l'intrépide". 

 

Deux cents litres de peinture pour ce cautère sur une jambe de bois.

L'artiste n'est pas en cause, mais le bâtiment non traité laisse la rouille ressurgir quatre mois après 

l'inauguration.

Le toit est-il dans le même état?

Le hangar peut-il encore accueillir du public?

 

 

 

Cette situation est emblématique de la gestion de cette ville. 

On repeint les façades du centre ville, mais on ne se soucie pas de l'isolation des murs qui serait essentielle pour améliorer la qualité de l'habitat.

Comme pour les écoles René Char, on attend que le ciel tombe sur les têtes pour réagir.

On abuse du greenwashing en permanence pour faire écolo: concours de dessins pour les enfants, faux arbres plantés dans des pots, baptême de plage au nom d'une tortue...

Ne pas traiter le fond, mais soigner l'apparence.

Cette ville est gérée comme l'espace Caquot.

Et ça coûte cher!