Nature climate change est une revue britannique, filiale de Nature, qui traite des multiples aspects du réchauffement climatique
Elle vient de publier une étude, relayée par le journal Le Monde, qui mesure l'impact des populations les plus aisées sur le réchauffement, à l'échelle de la planète.
Malgré nos difficultés nous vivons dans un pays riche, comparé à de multiples autres pays du monde, même si la
richesse est très inégalement distribuée. Les données révélées par
l'étude m'ont surpris et j'ai tenu à vous les faire partager.
La Terre compte un peu plus de 8 milliards d'habitants.
Les 10% les plus riches sont responsables des deux tiers du réchauffement et de l'augmentation des événements extrêmes depuis 1990.
Le processus s'accélère rapidement. En 1922, ces 10% n'émettaient que 48%
des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Dans le même temps,
les 50% les plus pauvres n'étaient responsables que de 12% de ces
émissions
L'étude considère comme riches les 820 millions qui ont un revenu annuel brut, supérieur à 42 980 euros.
Ces personnes vivent principalement dans l'Union européenne, la Chine, l'Inde et les États-Unis.
On est très loin de ceux qu'on appelle communément les "ultrariches."
En France, 30% des Français sont dans cette situation, qui correspond à 2 800 euros nets par mois.
Pour réduire ces inégalités climatiques, l'économiste Lucas Chancel propose de taxer les émissions liées aux actifs financiers, plutôt que d'utiliser une taxe carbone touchant toute la population.
Une autre économiste, Céline
Guivarch, propose quant à elle, "d'obliger ceux qui en ont les moyens à faire la transition, comme utiliser un véhicule électrique ou isoler leur logement."
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