L'antisémitisme évolue avec le temps, même si le cœur de la bêtise reste le même.
Il existait bien avant l'avènement du Christ, mais on retient surtout dans nos mémoires sa forme chrétienne. Les juifs étaient accusés d'avoir tué le Christ.
Puis est arrivée l'époque anticléricale. Le peuple n'avait que faire de la mort du Christ, mais en voulut aux juifs, d'avoir inventé "le fils de Dieu".
Lorsque les peuples décidèrent de se constituer en états-nations, ils regardèrent d'un mauvais œil ces peuplades cosmopolites, voyageant dans tous les coins de la planète et incapables d'appartenir très longtemps à une nation.
La haine était toujours constante. Elle avait juste évolué, avant de s'atténuer avec l'assimilation de ces peuples nomades.
Lors de l'émergence de la révolution industrielle, les bouleversements furent tels que les juifs firent office de boucs émissaires et furent souvent accusés de détenir les capitaux mondialisés.
Le pic de l'antisémitisme arriva sous la IIIème République, avec l'Affaire Dreyfus, capitaine alsacien accusé d'avoir trahi la France au profit de l'Allemagne. Il fut finalement innocenté, mais la gauche elle-même avait eu du retard à l'allumage, avant de se rattraper.
L'antisémitisme deviendra racisme quelques années plus tard avec des auteurs comme Gobineau, préparant les chemins qui ont mené aux camps et aux fours crématoires des Nazis.
Cet empilement de rejets, ne disparaissant jamais vraiment, aboutit à un mille feuille antisémite où les variantes s'entrecroisent, hier comme aujourd'hui.
C'est ainsi que dans l'entre-deux-guerres, Barrès, antisémite et populiste, accusa simultanément les juifs d'être liés à la haute finance, tout en présumant de la culpabilité de Dreyfus en raison de la forme de son nez.
Comme la Covid, l'antisémitisme est un virus qui ne cesse de se réinventer.
L'attaque terroriste du Hamas et la répression barbare du gouvernement d'extrême droite d'Israël, ont des effets planétaires.
Il existait bien avant l'avènement du Christ, mais on retient surtout dans nos mémoires sa forme chrétienne. Les juifs étaient accusés d'avoir tué le Christ.
Puis est arrivée l'époque anticléricale. Le peuple n'avait que faire de la mort du Christ, mais en voulut aux juifs, d'avoir inventé "le fils de Dieu".
Lorsque les peuples décidèrent de se constituer en états-nations, ils regardèrent d'un mauvais œil ces peuplades cosmopolites, voyageant dans tous les coins de la planète et incapables d'appartenir très longtemps à une nation.
La haine était toujours constante. Elle avait juste évolué, avant de s'atténuer avec l'assimilation de ces peuples nomades.
Lors de l'émergence de la révolution industrielle, les bouleversements furent tels que les juifs firent office de boucs émissaires et furent souvent accusés de détenir les capitaux mondialisés.
Le pic de l'antisémitisme arriva sous la IIIème République, avec l'Affaire Dreyfus, capitaine alsacien accusé d'avoir trahi la France au profit de l'Allemagne. Il fut finalement innocenté, mais la gauche elle-même avait eu du retard à l'allumage, avant de se rattraper.
L'antisémitisme deviendra racisme quelques années plus tard avec des auteurs comme Gobineau, préparant les chemins qui ont mené aux camps et aux fours crématoires des Nazis.
Cet empilement de rejets, ne disparaissant jamais vraiment, aboutit à un mille feuille antisémite où les variantes s'entrecroisent, hier comme aujourd'hui.
C'est ainsi que dans l'entre-deux-guerres, Barrès, antisémite et populiste, accusa simultanément les juifs d'être liés à la haute finance, tout en présumant de la culpabilité de Dreyfus en raison de la forme de son nez.
Comme la Covid, l'antisémitisme est un virus qui ne cesse de se réinventer.
L'attaque terroriste du Hamas et la répression barbare du gouvernement d'extrême droite d'Israël, ont des effets planétaires.
Le peuple palestinien est asphyxié et Netanyahou est poursuivi par la Cour pénale internationale.
Pour 58% des Français (IPSOS pour le Crif, septembre 2024), le RN reste un parti marqué par l'antisémitisme.
Les partis de gauche partagent largement cette
position (84% au PS et 79% chez LFI).
On notera que 19% des sympathisants
RN sont aussi de cet avis.
Enfin, 47% des Français estiment que certaines
déclarations de Mélenchon:
- vont au-delà de la critique de l'action
d'Israël,
- sont antisémites,
- et attisent l'antisémitisme au sein de la
population.
52% des électeurs du NFP, 72% des sympathisants d'EELV et 83%
de ceux du PS sont du même avis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire