L'année 2024 a été la plus chaude jamais constatée en raison de l'élévation de la combustion des énergies fossiles et de l'action du courant El Nino.
El Nino est un phénomène cyclique qui se produit chaque fois que les eaux froides du Pacifique remontent moins à la surface, qui se réchauffe. Ce phénomène se produit tous les 2 à 7 ans et augmente à son tour la température de l'atmosphère en contact.
Cette élévation de température a renforcé les incendies des forêts tropicales qui ont été plus difficiles à contrôler.
L'université du Maryland nous signale que les régions tropicales ont perdu l'an dernier 67 000 km2 de forêts primaires (jamais défrichées par l'homme). C'est l'équivalent, en surface, de la Bretagne, de la Corse et de PACA réunies, qui est ainsi parti en fumée.
Ce chiffre est le plus élevé depuis 2002, date où ont été effectuées les premières mesures, et il est en hausse de 80% par rapport à 2023.
Les incendies géants sont souvent d'origine humaine, au profit de fermes industrielles.
En Amérique du sud, le Brésil et la Bolivie sont les plus touchés, tout comme la République du Congo en Afrique.
Les productions historiques qui exercent le plus de pression sur les forêts sont communément appelées les "big four". Il s'agit du bois, du soja, de l'huile de palme et des bovins. Mais des changements rapides interviennent, par exemple au Mexique, où ces produits sont maintenant remplacés par le café, le cacao et les avocats.
Ces pratiques provoquent des conflits multiples.
Chez nous les agriculteurs, refusent les échanges commerciaux du Mercosur (marché commun d'Amérique du sud), particulièrement déloyaux, au profit de nos industriels ravis d'exporter.
Au Brésil les peuples indigènes manifestent au nom de leur qualité de vie traditionnelle en forêt et de l'intérêt planétaire.
Les populations éduquées, qui refusent l'exploitation toujours plus intense du monde fini de la nature et des hommes, se mobilisent autour de l'écologie.
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