Oui à la parité hommes-femmes en politique et dans l'éducation 1/2

 

En France, l'égalité des hommes et des femmes progresse... à son rythme.

Dans le monde politique:

C'est Condorcet qui, le premier, a proposé le vote des femmes au début de la révolution de 1789.

Deux ans après la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Montalbanaise Olympe de Gouges publia en réplique, une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. 

La Convention, hélas, refusa son texte.

Cette femme de caractère a longtemps été oubliée par l'histoire, probablement en raison de son passé de courtisane. Peu de temps avant de finir sous la guillotine, elle avait notamment déclaré  de façon provocatrice: "Si la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune."

Il faudra attendre de Gaulle, pour que les femmes aient le droit de vote. Légiférant par ordonnance (ça a parfois du bon!), son gouvernement provisoire donna le droit de vote aux femmes le 21 avril 1944 et leur premier vote eu lieu un an plus tard. "Electrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes", proclamait l'ordonnance. 

Une victoire, certes, mais qui arriva pour les Françaises, un demi-siècle après les néo-zélandaises, par exemple.

Aujourd'hui, les femmes sont encore très minoritaires aux postes électifs de responsabilité: 20% sont maires, 21% président les départements et 29% les régions.

La loi change et va imposer la parité, dès la prochaine municipale, aux 25 000 communes de moins de 1000 habitants qui en étaient dispensées. C'est un progrès, mais ce ne sera pas facile à mettre en œuvre. 

Au moment où les listes commencent à se constituer, je mesure les difficultés qui existent déjà à Fréjus, malgré la taille de la ville.