Le 5 mars dernier, MACRON a déclaré vouloir "renforcer nos armées le plus rapidement possible."
La réalisation de cet objectif se réalise en silence quasi-complet
des médias. Et pourtant, les sommes en jeu sont considérables.
La FRANCE, on le sait, produit et vend de l'armement. Elle est leader européen et deuxième exportateur mondial.
En 2024, elle a enregistré 18 milliards de commandes, contre 8 milliards en 2023 et 27 milliards en 2022 (la moitié du budget de l'Education nationale).
Notre pays est réputé pour ses systèmes d'armes sophistiquées, portés
par les sous-marins nucléaires et à propulsion conventionnelle, les
missiles, l'artillerie (les canons Caesar partis en UKRAINE), les avions
de combat (le polyvalent RAFALE qui finit par se vendre après 30 ans
d'échec) et bien sûr le dispositif de dissuasion nucléaire (si tu me
tues, je te tue, donc personne ne bouge...).
Comme nous ne sommes pas en guerre, il n'y a pas actuellement de réquisition des industriels.
Cependant THALES réoriente une partie de sa production civile en
direction de l'armement. Les industriels de l'automobile, qui sont
actuellement en difficulté, vont également profiter de l'occasion pour
reconvertir une partie de leurs chaînes de production.
La Commission européenne dispose depuis un mois du plan "ReArm Europe/Préparation à l'horizon 2030."
L'OTAN, quant à elle, devrait imposer en juin prochain un budget consacré à la défense, à hauteur de 3% du PIB, en sachant que TRUMP réclame 5%.
Chaque pays se sent menacé et, mine de rien, les compétences des différents pays européens se mutualisent sur des secteurs très stratégiques ( véhicules blindés, drones, poudre, armes et munitions).
En étant cynique, je dirais que la construction de l'EUROPE s'accélère grâce à la guerre.
Il s'agit bien sûr de reconstituer les stocks, après les transferts à l'UKRAINE.
Mais aussi, sans trop le dire, d'envisager ce que nos stratèges appellent "une guerre de haute intensité."
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