Les obsèques publiques de Jean-Marie Le Pen ont eu lieu
en l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce, à Paris.
Depuis son décès, on assiste à une tentative de
réhabilitation du personnage, par l'intermédiaire de ses
proches, du parti et par les habituels médias
courtisans.
Les obsèques s'intègrent ainsi dans le processus de
dédiabolisation qui a véritablement débuté lorsque la
Marine a viré son père.
Devant l'église, elle a délégué son ancien attaché
parlementaire, pour éloigner les "trop voyants", avec le
service d'ordre du parti.
Faire croire qu'on est fréquentable demande une
véritable organisation.
L'objectif: éloigner tout ce qui sentait le
négationniste, le Pétain et l'antisémite.
Les recalés les plus visibles:
- Yvan Benedetti, ancien chef de l’Œuvre française,
- Henry de Lesquen, polytechnicien, énarque, raciste
négationniste, viré de Radio Courtoisie,
- Jérôme Bourbon, négationniste, antisémite, qui en a
profité pour distribuer gratuitement son journal
Rivarol,
- L'humoriste Dieudonné, dont le Menhir était parrain
de la fille, a dû rester dehors, tout comme des anciens
des colonies, des cathos traditionnels, quelques fachos
groupusculaires et des crânes rasés.
Les admis de qualité:
Parmi ceux qui ont pu rentrer dans l'église du curé de
la Légion étrangère, on notera donc, tout ceux que le RN
considère comme "des propres sur eux":
C'est ainsi qu'on a pu noter la présence:
- de l'ancien du GUD, Axel Loustau, qui participa
récemment à une marche fasciste dans Paris,
- de Jean-Yves Le Gallou, un des énarques du
parti, inventeur de "la préférence nationale",
- de Bruno Gollnisch que le vieux a toujours écarté au
profit de Marine,
- d'Eric Zemmour, complotiste du "grand
remplacement",
- de Philippe de Villiers, ancien sous-préfet qui géra
jadis la culture avec François Léotard, chroniqueur chez
Bolloré,
- d'Eric Ciotti, roue de secours de l'extrême
droite,
- de Bruno Mégret que le vieux avait pourtant viré du
parti.