dimanche 22 décembre 2019

Lettre à ceux qui nous encouragent...



Le Blog de Joël HERVE : https://forumjulii.blogspot.com/
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   Lettre à ceux qui nous encouragent... mais qui ne veulent pas y aller.

 Et pourtant, ils sont nombreux : les écolos « qui ne font pas de politique », les vieux de gauche « qui n’y croient plus », les jeunes qui y croient mais « ne veulent pas aller dans un truc de vieux », les jeunes qui bougent ponctuellement, les collapsologues « qui croient que tout est foutu », les cyniques qui rient sous cape, les soignants "qui sont trop crevés à l'hôpital", ceux qui demandent à leur femme (qui ne veut pas), ceux qui demandent à leur mari (qui ne veut pas), les célibataires qui ne veulent pas « en prendre pour six ans. »

Mais aussi les démocrates sincères, les grands-parents qui pensent à leurs petits-enfants, les parents qui pensent à leurs gosses, leurs gosses qui voudraient bien mais qui n’ont que seize ans, les étudiants qui savent et les vieux comme moi qui sont suffisamment libres. 

C’est sur tous ceux-là que nous comptons. Et quelques autres encore.

Sur les marchés de Fréjus, lors des porte-à-porte et ici-même, j’exprime la difficulté réelle à trouver des gens prêts à réduire un peu leur propre bien-être et la liberté familiale pour le service de la cité. 

Il paraît qu’il ne faut pas dire cela et faire croire que la liste est complète et truffée de compétences altruistes.

C’est difficile, car beaucoup invoquent le manque de temps. Et c’est parfois vrai ! 

D’autres ont peur de ne pas être à la hauteur. C’est une manifestation d’honnêteté qui les honore, mais s’ils se retrouvent dans les valeurs portées par le groupe, qu’ils ont des convictions et qu’ils sont honnêtes, ils seront à coup sûr à la hauteur.

La démocratie locale repose d’abord sur la capacité de quelques-uns à se dresser et à dire non, à un moment de leur vie et de l’histoire d’une ville.

Avec un chômage à 18%, un endettement hors du commun et le dérèglement climatique qui peut tout emporter, il est impensable qu’on ne trouve pas un Fréjusien sur mille pour sortir la ville de ses jours sombres. 

Il s’agit aussi de préserver la dignité de tous et d’entraîner les femmes et les hommes qui ont perdu l’espoir ou qui se sont réfugiés chez ceux qui ne se nourrissent que des échecs.

Ne nous dites pas que vous allez voter pour nous, ne nous écrivez pas que vous allez voter pour nous.
S’il n’y a pas de liste, il n’y aura pas de vote !

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