Le temps long, la patrie et l'imposture

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L'urgence climatique est telle que des décisions immédiates devront être prises par le nouveau maire de Fréjus. Mais il devra aussi, simultanément, organiser le temps long.

Tout comme l’État devrait véritablement intégrer la dimension écologique dans la Constitution, le nouveau maire devra faire de cette dimension l'élément central de sa politique et l'acter en début de mandat.

En 1789, le Fréjusien Sieyès écrivait déjà que "les véritables rapports d'une constitution politique sont avec la nation qui reste, plutôt qu'avec les besoins de la génération qui passe".

Autrement dit, nous allons certes travailler pour nous-mêmes, mais surtout pour les générations à venir. Ces dernières auront le droit de profiter de la planète et de la terre fréjusienne qui sont toutes deux porteuses de l'histoire de l'humanité.

Cette perpétuité sociale sera de la responsabilité du futur maire qui devra prendre des décisions dont les effets dépasseront très largement les six ans d'une mandature.
Des décisions fortes pourront être prises et, en ce sens, la vision traditionnelle de la notion de patrimoine devra être étendue à l'écologie.

Seule la liste "Fréjus en Couleurs" est prête pour cela.


Les nationalistes, qui se proclament "patriotes" à toutes les occasions, n'ont pas encore intégré l'existence d'une "Terre-Patrie" qui dépasse largement les frontières qu'ils dressent dans la ville et celles qu'ils veulent dresser autour du pays.

Quant à ceux qui pourraient s'allier avec les serviteurs des droites qui ont poussé Fréjus dans l'impasse, ils s'installeraient définitivement dans l'imposture.